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Ils n’ont aucune pudeur, ni la moindre honnêteté intellectuelle

Les obsèques d’Albert Jacquard ont été célébrées à Paris, en l’église Saint-Sulpice, par… Mgr Gaillot, en présence de nombreux activistes d’extrême gauche du DAL, de Josiane Balasko, Jack Ralite, Alain Krivine, Bertrand Delanoë…

Albert Jacquard était ouvertement athée, un militant de l’athéisme au nom de sa science.

Quand on est athée on ne se fait pas enterrer à l’église. Il faudrait tout de même avoir un tout petit peu le courage de ses convictions, un semblant d’honnêteté intellectuelle.

Mais nous sommes dans un monde où un militant athée d’extrême gauche doit avoir, comme tout membre de la nomenklatura, de belles funérailles religieuses dans une grande église parisienne…

Commentaires

  • Il y a des précédents, en effet,en voici deux exemples:
    -Mitterrand avait écrit à propos de ses obsèques: "une messe est possible".Cette condescendance a porté ses fruits puisqu'il a eu une messe avec la présence de ses deux veuves.
    -Frèche ex-maire de Montpellier et authentique chrétien comme chacun sait a eu des funérailles grandioses à la cathédrale de Montpellier, avec trois évêques mitrés et en grande tenue et grandes orgues.
    Bah, on nous dira que ça fait de la pub pour l'Eglise
    catholique. Et à tout péché miséricorde.

  • Et la messe de funérailles de Mitterrand fut célébrée par...

    Mgr Dagens.

  • Enterrer les morts c'est la septième œuvre de miséricorde, M. Daoudal.

  • L'Eglise refuse les funérailles religieuses publiques aux pécheurs publics, à cause du scandale auprès des humbles.
    Et le FM Dagens enterrant son grand chef Mitterrand, c'est son problème, mais ce n'est pas catholique.
    Après la condamnation de l'Action Française en 1926 et le refus de funérailles religieuses à ses membres, on n'a pas beaucoup entendu de protestations des "bien-pensants" des droits de l'homme.

  • Cet homme était baptisé, il a peut-être appelé en dernière extrêmité un prêtre pour la confession , l'extrême onction?
    Si lui n'avait peur de rien, peut - être que sa famille craint pour lui la damnation éternelle?
    J'essaie de positiver, enfin façon de parler mais c'est vrai que cette église et son évêque, cela fait vraiment penser à une église "d'état" dans une république populaire d'avant 1989.

  • Le curé de la paroisse parisienne sur le territoire de laquelle Molière est mort a refusé de venir l'assister dans son agonie parce qu'il était comédien. Seule une religieuse de la congrégation de la Charité (saint Vincent de Paul) l'assista. Du moins si mes souvenirs de lectures sont bons. Cela semble vraisemblable. Pourtant Molière était certainement catholique (sa pièce Don Juan en témoigne, le méchant athée est damné et son complice est volé et bien joué d'avoir été complaisant pour le méchant). Il fut enterré de nuit et en dehors du cimetière catholique. Pauvre homme tout de même, alors qu'il n'a jamais apostasié et composait des pièces édifiantes !

    Autrefois on exigeait que celui qui avait hautement et publiquement déclaré son apostasie se rétracte publiquement pour pouvoir recevoir les derniers sacrements et être enterré religieusement.

    Peut-être est-on passé d'un excès dans l'autre. Je ne sais. Maître Vergès se déclarait communiste (ou s'était déclaré communiste à un moment de sa vie, après je ne sais plus), le clergé l'a enterré à l'église... Mais il y a peut-être des raisons que je ne connais pas, je ne condamne certes pas ! Peut-être s'était-il rétracté ?

  • Jacques Vergès est revenu à l'Eglise avant de mourir,s'est confessé et a reçu les sacrements.

  • Amédée étant coutumier des affirmations gratuites, péremptoires et parfois manifestement erronées, je voudrais savoir d'où il tient cela. Je précise que j'en serais évidemment ravi pour Jacques Vergès, pour la France et pour l'humanité. Comme Gramsci, on ne pourrait plus dire qu'il était communiste, mais qu'il était catholique. « Jacques Vergès était un avocat catholique... » Cela serait vraiment cause de fierté de pouvoir le dire.

  • Cela pose le problème de la liberté : on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre. Entre l'athéisme qui ne voit pas de grande différence entre un homme et un chien et la croyance qui sait que l'homme est sacré (mis à part pour Dieu), il y a un abîme. Donc, par cohérence, on ne devrait pas pouvoir se déclarer athée et, sauf rétractation, avoir des obsèques religieuses.

  • C'est leur paradoxe, sans religion il n'y a pas de cérémonie "humaniste" comme ils disent, le vide leur fait trop peur. J'ai entendu qu'Albert Jacquard disait dernièrement : "la mort n'est pas possible, il y a forcément quelque chose après".

  • "la mort n'est pas possible, il y a forcément quelque chose après".

    Avait-il compris que ce sont les conclusions de la raison ?

  • Un jour, j'ai ferraillé avec quelqu'un qui se vantait de s'être marié à l'église, tout en défendant le mariage homosexuel au motif que le mariage serait un contrat privé qui ne regarderait personne d'autre.

    Si le mariage ne concerne que les époux, pourquoi se marier à l'église, ce qui n'est nullement une obligation légale ? On peut difficilement faire plus public que cela.

    Il semble que pour certains, demander une cérémonie à l'église soit équivalent à commander un spectacle.

  • Denis Merlin,je suis un âne,c'est vrai et je n'ai pas votre érudition ni celle de nombreux intervenants mais tout âne que je suis,je reçois chaque jour plus de cinquante messages ayant trait au catholicisme et je vais sur de nombreux blogs de la Tradition; à vous de faire de même et vous serez bien informé et notamment au niveau de Jacques Vergés que je connaissais et dont je connais le frère toujours vivant Paul Vergés,président du parti communiste réunionnais.
    Evitez d'être blessant dans vos réponses,cela ne fait ni chaud ni froid et cela glisse comme l'eau sur les plumes d'un canard car je m'estime pour rien mais cela ne vous rehausse pas alors qu'avec la belle machine intellectuelle qui est la vôtre ,vous n'avez vraiment pas besoin de ça!
    Pour Jacques Vergés,connaissant la vérité,j'étais bien obligé de la dire.

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