« Les Pays-Bas sont convaincus que le temps d’une “union toujours plus étroite” dans tous les domaines possibles est derrière nous. »
Ainsi commence la présentation, sur le site internet du gouvernement néerlandais, de l’initiative lancée par le ministre des Affaires étrangères Frans Timmermans, et présentée au Parlement vendredi dernier, sous forme d’une lettre de 22 pages sur les résultats d’un « examen de la subsidiarité ».
Le gouvernement néerlandais a l’intention de lancer un processus basé sur le principe : « Européen quand c’est nécessaire, national quand c’est possible. »
La lettre énumère toute une série de domaines qui devraient être laissés à la compétence des Etats. La liste va être discutée par le Parlement, puis sera soumise aux institutions européennes et aux autres Etats membres.
Le gouvernement néerlandais souligne qu’il ne veut pas modifier le traité, et qu’il y aura toujours un fort besoin d’une « coopération européenne » dans de nombreux domaines. (On notera l’expression « coopération européenne », qui n’est pas du tout synonyme de « politiques communes ».)
L’objectif, conclut le gouvernement, est « la création d’une Union européenne qui soit plus modeste, plus sobre, et en même temps plus efficace ».
Commentaires
La VERITE finit toujours par éclater... A force de tordre la subsidiarité à l'envers, tout le monde en revient à la lecture des textes fondamentaux qui implique la "révélation" !