Fin avril, les religieuses de la Congrégation de Marie Joseph et de la Miséricorde, qui, depuis près de cent cinquante ans, assuraient une présence au Dépôt du palais de justice de Paris, ont quitté leurs cellules. Le magistrat et historien du Palais, Etienne Madranges, leur rend hommage dans un émouvant article publié sur un blog du Monde.
Il rappelle que leur statut de contractuelles du service public avait été contesté devant le Conseil d’Etat par des laïcards, mais que la plainte avait été rejetée.
Il souligne que jusqu’en 1999 elles étaient seules à encadrer les détenus. Mais cela fait 11 ans qu’elles n’ont pas eu de nouvelles vocations, et elles ne sont plus que 5.