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Pakistan : condamner les accusateurs comme des blasphémateurs

La commission permanente du Sénat du Pakistan sur l’Harmonie nationale s’est réunie et s’est penchée sur les récentes attaques de quartiers chrétiens suite à des accusations de blasphème. Ces attaques, souligne la commission, portent atteinte à l’image du Pakistan, et il est donc urgent d’adopter des mesures pour éviter de tels incidents.

Le sénateur chrétien Kamran Michael a ajouté que les accusations de blasphème conduisent des gens en prison et qu’il se passe des années avant que l’accusé soit blanchi par la justice, ce qui ne l’empêche pas de courir le risque d’être abattu par un fanatique : « Actuellement, environ une centaine de chrétiens et quelques centaines de musulmans sont en prison parce qu’impliqués dans des cas de blasphème mais pas un n’a été condamné [définitivement]. Il devrait exister une parité de sanction pour la personne qui formule de fausses accusations de blasphème. »

Prévoir la réclusion à perpétuité ou la peine capitale comme sanction à l’encontre des faux accusateurs, a conclu la Commission, constituerait un moyen de dissuasion en ce qui concerne l’abus et l’instrumentalisation de la loi sur le blasphème.

(Fides)

Commentaires

  • Très bonne idée, en soi. Mais il faudrait savoir si l'on s'efforcera de démontrer que tel croyant, chrétien ou musulman, voire croyant en athéisme, n'a pas blasphémé, ou si ce qu'on lui reproche n'est pas un blasphème. Longtemps, la pensée ayant été alors unique, on a brûlé des sorcières, dont la culpabilité était d'autant mieux avérée que nul, à commencer par les sorcières, ne doutait que la sorcellerie n'existât et que telle pauvre vieille ne pût en être la criminelle dépositaire. Ténèbres ! Enfin, gardons l'espoir !

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