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Saint Herménégilde

Nullis te génitor blandítiis trahit,
Non vitæ cáperis dívitis ótio,
Gemmarúmve nitóre,
Regnandíve cupídine.

Ton père ne peut te faire dévier par aucune caresse ;
tu ne te laisses captiver ni par les douceurs d’une vie opulente,
ni par l’éclat des pierreries,

ni par l’ambition du trône.

Diris non ácies te gládii minis,
Nec terret périmens carníficis furor :
Nam mansúra cadúcis
Præfers gáudia Cǽlitum.

Le tranchant du glaive dont tu es cruellement menacé
et la fureur du bourreau chargé de te faire mourir
n’ont rien qui t’effraie, car tu préfères les joies durables
des cieux au bonheur périssable d’ici-bas.

Nunc nos e Súperum prótege sédibus
Clemens, atque preces, dum cánimus tua
Quæsítam nece palmam,
Pronis áuribus éxcipe.

Maintenant, du haut du ciel, protège-nous,
sois-nous propice, et tandis que nous chantons
la palme obtenue par ta mort, écoute
et accueille favorablement nos prières.

Sit rerum Dómino iugis honor Patri,
Et Natum célebrent ora precántium,
Divinúmque suprémis
Flamen láudibus éfferant.
Amen.

Honneur soit constamment rendu au Père,
souverain Seigneur de toutes choses ;
que les bouches des fidèles célèbrent le Fils dans leurs prières,
et qu’ils exaltent par de suprêmes louanges l’Esprit vivifiant.
Ainsi soit-il.

Hymne des laudes, composé par le pape Urbain VIII qui a institué sa fête en 1632. Renseigné par son ami saint Léandre évêque de Séville, saint Grégoire le Grand a écrit la vie de saint Herménégilde dans ses Dialogues (593-594) quelques années à peine après son martyre (585).

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