La pétroleuse verte Aurélie Filippetti, bombardée « ministre de la Culture » dans le gouvernement Ayrault, écrit dans une note interne de son ministère, selon Diapason, à propos de l’Opéra de Paris :
« Qu’aucune cheffe d’orchestre ni metteure en scène ne soit invitée par un théâtre national constitue une atteinte au principe élémentaire d’égalité des sexes à laquelle il convient de remédier. »
On aimerait d’abord qu’un ministre de la Culture s’exprime dans la langue française. Il semble que ce ne puisse plus être le cas.
L’idéologie relègue désormais la réalité au rang de quantité négligeable et à négliger absolument.
Comme le disait le président du tribunal révolutionnaire à propos de Lavoisier, « la République n’a pas besoin de savants ». Elle n’a donc pas besoin non plus de chefs d’orchestre expérimentés.
Chacun sait qu’il n’existe pas de chef d’orchestre de sexe féminin d’envergure internationale (ni même nationale). Néanmoins le patron de l’Opéra de Paris est sommé d’en embaucher. Il y aura donc l’inévitable Claire Gibault, et aussi une autre, dont on taira le nom, imposée « après de rudes négociations avec les représentants de l’orchestre », c’est tout dire. Et qu’on ne nous raconte pas que l’orchestre soit misogyne : il comporte une bonne cinquantaine de femmes.
De même, il faut trouver un successeur à Jérôme Deschamps à l’Opéra Comique. Ce que l’on sait déjà, c’est que ce sera forcément une femme. Car le sexe prime la compétence. Dans la partie artistique comme dans les conseils d’administration, comme partout désormais.
Commentaires
On devrait lutter aussi contre ce fait parfaitement scandaleux et parfaitement sexiste que 100 % des mères sont femmes !
Non mais pourquoi ce serait toujours des femmes qui auraient droit à une intimité particulière avec leur progéniture ? Et l'allaitement, hein ?, vous y avez pensé à l'allaitement ? Pourquoi que cet intimité avec un nourrisson serait réservé aux femmes ? Hein ?
Et pourquoi les femmes sont-elles fières de leurs fils, hein ? Pourquoi donc des femmes préfèrent leurs fils aux autres femmes dans leurs carrières ?
Etc. Toujours les mêmes inepties... négatrices de l'anthropologie, de l'égalité, des droits universels de l'homme, de la liberté humaine à cause des statistiques, la forme la plus élaborée du mensonge selon ce qu'aurait déclaré plaisamment Disraeli.
Il faudrait interdire ce genre de littérature au nom des droits universels de l'homme, car ces discours néo-marxistes fragmentent l'humanité, donc violent les droits universels de l'homme.
Je sais bien que c'est exaspérant mais on doit se dire que tout cela forme un ensemble et fait partie des plans du Diable.
La femme est utilisée comme force de frappe,regardons les femen qui profanent Notre Dame,ce sont vraiment des possédées qui reçoivent implicitement l'approbation des autorités et des médias..
Sauf chez Poutine.
Pour m'en tenir aux seuls mots, je suggérerais à notre ministresse, ayant déjà entériné pauvresse, ogresse et doctoresse, d'agréger "cheffesse de musique", expression noble s'il en fut jamais et combien plus que "cheffe", et qui se trouve ici - à la page 139 du "Lutrin" de Georges de la Fouchardière et de Félix Celval, paru en 1924 -, dans son vrai élément, sanctifié par l'auguste présence de Mgr de Trélazé-Fondragon. On suggérera encore à la ministresse en détresse de s'intéresser à ces termes de victime, de vigie, de sentinelle, de proie e tutti quanti. Ne pourrait-on pas dire un victim pour un homme et une victime seulement pour une femme ; un vigi et une vigie, un sentinel et une sentinelle, un proi et une proie, selon le cas ? Il lui appartient aussi de convaincre toutes les avocates, toutes les huissières, toutes les commissaires priseures ou priseuses de renoncer à l'appellation rétrograde, incitoyenne et sexiste de Maître, au long ou en abrégé. Maîtresse vaut bien mieux, maîtresse des coeurs mais surtout, par la grâce des occupations évoquées, maîtresse des bourses. Il n'y a jamais trop de femmes et de féminisation quand on exalte parité ou altérité, n'est-ce pas ?
Bravo pour votre commentaire, monsieur Sultra.
Vous avez oublié le trop célèbre : un person, une personne. Non mais !
Je vous propose, cher Monsieur Merlin, d'ouvrir les registres de l'épicénie d'apparence : au person et à la personne, se rattacheraient le bibliothécair et la bibliothécaire, le bouquinist et la bouquiniste, le secrétair et la secrétaire (terme désormais fort ambigu ou même ambigai - non, je n'anglo-saxonne pas ! -, sans oublier le majordom et la majordfemme, le recru et la recrue ; pour la mascotte, la galanterie, hic ou haec, prescrit qu'on ne lève pas le voile. La marine s'enjuponnant, on n'est plus sûr du principe moussant de ce qu'on nomme mousse ; moussette serait croquignolet(te) à brosser le pont ou à monter au gréement. Mais tout cela est bien profane. Pour élever le débat politique, on a parlé récemment d'hollandouille, et honte à ceux qui disent "un" andouille hors de cette illustration plaisante ; désormais, on est une andouille ou un hollandouille. Plût au Ciel que rien de pir ou de pire ne nous advînt !
Merci, j'ai bien ri. Ce sont les folies du genre ou du prétendu "sexe des mots". En plein délire !
Vous confondez Jérôme Descamps, qui Dieu merci se porte bien, avec son prédécesseur Jérôme Savary.
En effet !
Je corrige.
C'est néanmoins de la succession de Jérôme Deschamps dont il s'agit.
Effectivement la politique des ministères ayrault ou valls n'a qu'un dénominateur commun : tout y est tourné vers le sexe, qui pour diverses raisons est le seul vrai objet de leur intérêt. Et encore nous avons échappé à l'élection d'un certain DSK totalement emblématique des pseudos élites au pouvoir.