Au Saint-Sacrifice, nous voyons aujourd’hui le Sauveur « monter vers Jérusalem « pour souffrir ; de nouveau « il donne sa vie en rançon pour plusieurs », il nous offre son « calice » de la Passion et de l’Eucharistie.
L’Église souligne fortement, aujourd’hui, le thème de la Passion. Nous le voyons encore dans les antiennes du lever et du coucher du soleil : « Voici que nous montons à Jérusalem et le Fils de l’Homme sera livré pour être crucifié » (antienne du Benedictus). « Il sera livré aux païens pour être insulté, flagellé et crucifié » (antienne du Magnificat).
C’est donc le désir de l’Église que, pendant toute la journée, nous montions avec le Seigneur à Jérusalem, pour la Passion. Remarquons qu’en nous inspirant cette pensée de la Passion, l’Église ne mentionne pas la Résurrection.