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Les clowns ne sont pas toujours ceux qu’on croit

Forcément, les eurocrates et leurs larbins sont furieux du résultat des élections italiennes, et très vexés de voir que leur employé Monti a été proprement viré du paysage électoral.

Mais la résistance des peuples à leur rouleau compresseur n’a pas fini de les faire souffrir.

Peer Steinbrück, le candidat social-démocrate à la chancellerie allemande, s’est dit « consterné par la victoire de deux clowns. »

Il faisait allusion à la une du quotidien Bild :

Clowns.jpg

Le titre dit : « Les clowns politiques italiens vont-ils tuer l’euro ? »

Tiens, pourquoi pas ?

Mais l’éditorialiste est grave, et fait la leçon, avec toute sa morgue euro-allemande : « Après ces élections il est clair que l’avenir de notre continent ne sera pas décidé à Bruxelles ou à Berlin (sic) mais dans des Etats membres qui ont déjà été déclarés morts. Si les électeurs n’y votent pas intelligemment mais plutôt sur un coup de tête, alors aucun renflouement ne pourra les aider. »

Dans un autre journal, le président de la fédération allemande des exportateurs, Anton Börner, déclare : « La stabilité monétaire ne peut pas être négociée et nous devons envoyer un message clair au sud : Pour nous il y a une vie après l’euro. »

Mais oui, Herr Börner. Pas seulement pour vous. Pour tout le monde il y aura une vie après l’euro…

Commentaires

  • "pour nous il y a une vie après l'euro" ... hallucinant, ils ne se rendent pas compte qu'ils ont coulé les pays du sud ou ils font semblant ?

  • La riscoperta dell'umano :
    (vidéo )
    http://www.beppegrillo.it/2013/02/la_riscoperta_d/index.html

    P.S pour avoir une vision du mouvement .

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