Les Pakistanais sont décidément des spécialistes de la douche écossaise. Une nouvelle fois, une menace majeure pour la stabilité du pays a été écartée à la surprise générale. Fasih Bokhari, le président du Bureau national de suivi des responsabilités (l’agence anti-corruption), a fait savoir à la Cour suprême que l'enquête contre le Premier ministre était insuffisante et qu'il refusait donc de procéder à l’arrestation de celui-ci et des 15 autres responsables incriminés. Une nouvelle audience aura lieu le 23 janvier.
Dans le même temps, l’agitateur islamiste Tahirul Qadri et une délégation de son mouvement ont été reçus par le gouvernement, et un accord est intervenu. Ce qu’on sait officiellement de cet accord n’a aucun intérêt, mais le résultat immédiat a été la dispersion des manifestants qui s’étaient installés sur la place centrale d'Islamabad…