Hier en fin d’après-midi, François Hollande, de l’Elysée, a solennellement déclaré que la France était entrée en guerre au Mali, contre les milices islamistes qui descendent du nord du pays et qui venaient de prendre la ville de Kona. Alain Juppé (qui se croit toujours ministre) précisait ensuite qu’il s’agit d’un appui aérien à l’armée malienne. Grâce aux Français, donc, Kona était aussitôt reprise aux islamistes. Mais dès ce premier jour un soldat français a été tué.
L’intervention française est saluée par l’ensemble de la classe politique française (hors Mélenchon) et par la communauté internationale.
Juste pour que la vérité ne soit pas oubliée, on rappellera que si les islamistes se sont emparés du nord du Mali c’est grâce à la France, et plus précisément grâce à un certain Lévy et à son obligé M. Sarkozy, qui ont envoyé l’armée française chasser et tuer Kadhafi, ce qui a permis aux islamistes du Sahel de se servir dans les arsenaux du sud Libyen de toutes sortes d’armements, de matériels, de véhicules, etc.
N.B. - Pendant ce temps-là, une opération commando destinée à libérer un otage français a mal tourné en Somalie. Pour l’instant on n’en sait pas plus. Selon les premières informations, deux militaires français et l’otage auraient été tués. Mais les shebabs affirment que l’otage est vivant, et on ne parle plus que d’un mort.
Commentaires
rappelons que ces guerriers islamistes sont en grande majorité des touareg qui, hier, constituaient les "Compagnies sahariennes", d'une fidélité indéfectible à la France. Deux à trois mille d'entre eux, montés sur des dromadaires, sans équipement lourd, maintenaient l'ordre sur d'immenses territoires, de la Mauritanie au Tchad, sud algérien compris. Nous les avons abandonnés et livrés aux Etats nègres du sud, ce qui était pour eux insupportable. Aujourd'hui, AQMI les a récupérés, contre nous.