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Manuel Valls ne parle pas français

Trois femmes kurdes ont été retrouvées mortes la nuit dernière, tuées chacune d'une balle dans la tête, dans les locaux du centre d'information du Kurdistan, dans le 10e arrondissement de Paris. Manuel Valls s'est rendu sur place. Il a déclaré que ces femmes ont été « sans doute exécutées ».

Manuel Carlos Valls n’est pas français depuis très longtemps, mais en tant que ministre de l’Intérieur il devrait connaître le sens du mot « exécuter ». Voici ce que dit l’Académie française (les gras et soulignés sont de l’Académie) :

Mettre à mort par autorité de justice. Le condamné à mort fut exécuté à l'aube. C'est par une extension abusive qu'on emploie ce terme dans le sens de « mettre à mort en dehors de toute procédure légale ». On n'exécute pas un otage, on l'assassine.

Commentaires

  • Oui enfin en ce moment où tout le monde parle de l'union d'un homme et d'une femme de même sexe ("mariage homo"), le français de Vals paraît d'une intégrité étincelante à côté...

  • C'est peut-être un lapsus que certains diraient révélateur ! Les services de police ont également dit, pour répondre aux accusations des associations kurdes sur les coupable, qu'il ne pouvait pas s'agir des services secrets turcs (dans la version des associations le verbe exécuter serait sans doute correct?) car les relations entre Paris et Ankara étaient excellents et les contacts nombreux.C'est vrai que c'est habituel que les services secrets annoncent ensuite ce qu'ils ont fait et il est évident que les intérêts de l'État français et de l'État turc sont les mêmes, et d'ailleurs les intérêts de l'État français sont les mêmes que les intérêts de bien des pays actuellement!?
    Bref curieuse histoire encore.
    Sinon en catalan ou en castillan, les mêmes différences linguistiques doivent aussi exister!

  • "ne parle pas LE français", svp! :)

  • En langage courant dit "populaire", les "extensions abusives" sont devenues permanentes au cinéma quotidien des "médias". Où est le temps où le découvreur du mot "speaker" ( le nom m'échappe... ) disait dans les années 40 ou 50 ( je ne sais plus... ) "qu'il devait employer une langue à ce point parfaite que tout le monde pourrait dire : puisque le speaker l'a dit c'est que c'est comme cela que chacun doit le dire" !? Je cite de mémoire. Si les télés et les radios parlaient et écrivaient correctement, sans faute ni erreur, le "populaire" commettrait moins de forfaits linguistiques comme celui de "l'exécution illégale" parlant "d'assassinat" du dernier "Français de papiers" titulaire du portefeuille de Ministre d'Etat dit " de l'Intérieur".

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