Nicolas Hulot a été nommé « envoyé spécial du président de la République pour la protection de la planète ». Sic. Envoyé où ça ? Où il veut. « Les objectifs de sa mission seront notamment de sensibiliser, d'informer et de mobiliser la communauté internationale sur la crise écologique mondiale et les moyens pour y faire face, notamment là où ces enjeux ne sont pas suffisamment pris en compte », et de « promouvoir les idées et les valeurs de la France en matière de développement durable et de protection de la planète ».
C’est une mission « passionnante et un tout petit peu effrayante parce que la tâche est tellement immense que je me demande par quoi et par quel pays je vais commencer », dit-il.
P’têt ben par des îles menacées, non ? Genre Seychelles, Maldives…
Parce que, s’il souligne que sa mission est « bénévole », cela n’empêche pas qu’on lui paye ses déplacements, quand même…
D’autant que Hulot ne craint pas de se considérer comme « le porte-parole des biens publics, des générations futures ». Sic. Le porte-parole. Unique.
Oh, Nicolas. Voyage aux frais de la princesse, bronze-toi bien et oublie dans un tiroir ta prétentieuse langue de bois. On n’est pas « le porte-parole des générations futures » quand on ne dit rien contre l’avortement.