Le président égyptien Mohammed Morsi, qui a déjà entre les mains tous les pouvoirs exécutifs et législatifs, a promulgué une déclaration constitutionnelle selon laquelle il peut prendre « toute décision ou mesure pour protéger la révolution », mesures qui sont « définitives » et non susceptibles d’appel, en attendant la nouvelle Constitution. A ce propos, il a donné deux mois de plus à la commission constitutionnelle pour présenter le projet et a décidé qu’aucune instance judiciaire ne pouvait la dissoudre (alors que sa composition fait l’objet d’un recours et que les chrétiens ont claqué la porte). Et il a limogé le procureur général.
Avis de tempête sur la place Tahrir...