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Charlie Hebdo publie de nouvelles caricatures de Mahomet. La classe politique est en émoi. On parle de « provocation inutile ». Le Premier ministre « désapprouve ». Le ministre de l’Intérieur reçoit les représentants de l’islam, et déclare que « chacun doit faire preuve de responsabilité : chaque acte, déclaration, écrits peut attiser la violence ».

Quand Charlie Hebdo publie d’ignobles caricatures du Christ ou du pape, non seulement cela ne suscite aucune émotion dans la classe politique, le ministre de l'Intérieur ne reçoit pas de représentants de l'épiscopat, mais les catholiques qui osent se dire choqués sont traités comme de pitoyables survivants du moyen âge, et on leur rappelle qu’il n’y a plus de délit de blasphème et que la liberté d’expression ne se divise pas. Et la justice balaie d’un revers de main les plaintes de l’Agrif.

Les ambassades de France vont être fermées dans une vingtaine de pays vendredi, le « jour de la prière ».

On n’a jamais entendu dire que l’ambassade de France en Pologne ou en Irlande aurait été fermée après des caricatures du Christ ou du pape, par peur de manifestations d’intégristes catholiques…

Commentaires

  • BIEN SUR ! Vous avez raison 1000 fois de souligner une telle évidence et un tel déni de justice ! Mais quand des cloportes obscènes qui s'autoproclament "artistes" font des expositions à Avignon ou montent du théatre scatologique à Paris et ailleurs, il serait bon de ne pas tirer dans le dos des catholiques courageux qui montent au créneau le plus pacifiquement du monde, pour dénoncer publiquement par leur prière ces ignominies. Dans ce domaine il n'y a pas de demi-mesure ni de "dialogue" à inventer. C'est le vrai piège à gogos !
    Salut amical.

  • Très juste, monsieur Guigon ! De plus, il n'y avait pas que des catholiques à défendre la liberté religieuse. Mais monsieur Daoudal, son ami monsieur Antony avec le cardinal Vingt-Trois, l'abbé de la Morandais, monsieur de Guillebon et quelques autres tiraient dans le dos des défenseurs des droits universels de l'homme et pour être plus précis applaudissaient à l'arrestation des manifestants par la police de Sarkozy-Fillion-Mitterrand.

    Cela m'avait beaucoup déçu de monsieur Daoudal… Mais j'ai la mémoire courte…

  • Il serait bon de respecter la vérité. La vérité est que Bernard Antony était, et violemment, en total désaccord avec moi, et que ni lui (forcément) ni moi-même n'avons applaudi à l'arrestation des militants.

  • Bon, j'ai écrit "applaudir", c'était une expression hyperbolique.

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