L’Évangile nous raconte cette belle et inoubliable parabole du bon Samaritain. Le Christ voulait nous enseigner l’amour du prochain. Mais l’Église utilise cette parabole pour nous montrer l’action du Christ à la messe. L’homme tombé sous les coups des brigands, c’est la pauvre nature humaine. Privée des biens surnaturels, affaiblie dans les biens naturels, elle gît misérablement. La loi juive se présente à l’humanité, mais ne peut lui procurer la guérison. Alors vient le bon Samaritain, Jésus-Christ, revêtu du manteau de l’humilité ; il recueille le pauvre blessé, verse de l’huile et du vin sur ses plaies, le conduit à l’hôtellerie et prend soin de lui. C’est là l’œuvre de la Rédemption. C’est aussi celle de la messe. Considérons moins l’humanité que nous-mêmes. Depuis le baptême, le bon Samaritain se présente à chaque messe et nous recueille. Notre nature est toujours encline au mal ; nous avons toujours des blessures saignantes, nous gisons sans force, incapables, seuls, de « courir vers les biens promis » (Or.). Dans l’Eucharistie, le bon Samaritain verse l’huile et le vin sur nos blessures ; l’huile est la douceur, le vin est la force de la doctrine chrétienne. Il bande nos plaies et prend soin de nous. Soyons-en assurés : à la messe, les blessures de notre âme sont guéries. La parabole du bon Samaritain est une belle image de l’efficacité de la messe.
Dom Pius Parsch
Commentaires
Hors sujet : on reparle de la libération de Michelle Martin qui devait se réinsérer chez des clarisses.
Justement le saint du jour de l'Eglise ordinaire est Jean Eudes qui fonda une maison pour Repenties. Cette maison changea souvent de nom, le dernier étant ND de Charité. En France il y en avait 17. Je crains que maintenant elles ne se soient toutes converties en maisons de retraite.
Quoiqu'il en soit, c'est le genre de communauté qui conviendrait à Mme Martin si elle devait être libérée car gérée par des religieuses formées à ce genre d'apostolat. Il est vrai que leur action est en direction des anciennes prostituées, dont les péchés sont sans commune mesure avec des meurtres prémédités d'enfants. Si de telles institutions existent encore, cela devrait s'arranger.