Une enquête officielle britannique confirme ce que révélait le Telegraph au début de l’année : la falsification des formulaires requis pour l’avortement est une pratique courante. Selon la loi il faut les signatures de deux médecins attestant que la femme veut avorter et que son cas fait partie de ceux prévus par la loi. En fait on trouve un peu partout des formulaires pré-signés, voire même avec des signatures photocopiées.
Jeanne Smits rappelle que l’avortement est alors illégal. Mais on peut parier qu’aucune mesure réelle ne sera prise, comme en France après les révélations sur les illégalités du Planning familial.
Parce qu’au dessus de l’illégalité il y a le droit imprescriptible à l’avortement. De la dépénalisation on est passé au droit, et aujourd’hui au « droit fondamental » de la femme. Tout ce qui limite ce droit fondamental ne peut être que vile tracasserie bureaucratique, qu’il est légitime de contourner.
Je ne vois pas ce qu’un gouvernement qui proclame le « droit fondamental » des femmes à l’avortement peut changer à la situation.
Commentaires
Il ne faut pas rentrer dans leurs 'magouilles', mais les traiter comme les criminels qu'ils sont.
Plus dure sera la chute!
Maranatha!
Merci!
JFL