On a voulu nous faire croire que Mohamed Mehra n’avait rien à voir avec l’islamisme. La preuve : il se coiffait et s’habillait comme un jeune branché et il allait en boîte de nuit.
Or, dans ses échanges avec les policiers qui l’assiégeaient, il donne des détails sur son voyage au Pakistan pour suivre un entraînement dans un camp d’Al Qaïda. Et à propos de son apparence il dit :
- Al Harb al Khouda, tu sais ce que ça veut dire ?
Le policier ne sait pas, et lui demande d’expliquer. Mohamed Mehra donne la traduction : « La guerre est une ruse. »
« Al Harb al Khouda » est un célèbre hadith, un dit du Prophète, rapporté dans toutes les grandes compilations de hadiths, et trois fois de suite dans le plus célèbre recueil, celui de Boukhari, dans son livre 52 (celui sur le jihad), aux numéros 267 à 269 :
267
Abou Houraira rapporte que le Prophète a dit : « Chosroes sera détruit, et il n’y aura plus de Chosroes après lui, et César sera détruit, et il n’y aura plus de César après lui, et vous dépenserez leurs trésors pour la cause d’Allah. » Il déclara : « La guerre est une ruse. »
268
Abou Houraira rapporte que l’envoyé d’Allah a dit : « La guerre est une ruse. »
269
Jabir ben Abdoullah rapporte que le Prophète a dit : « La guerre est une ruse. »
Ceci est l’écho de ce que l’on peut lire dans le Coran, notamment 8, 30 :
« Ils complotèrent. Mais Allah a fait échouer leur complot, et Allah est le meilleur en stratagèmes. »
Ou 27, 50 :
« Ils ourdirent une ruse et Nous ourdîmes une ruse sans qu'ils s'en rendent compte. »
C’est le même mot qui est traduit par « stratagèmes » et par « ruse », qui est dérivé du verbe makara, qui veut dire ruser pour tromper. Les éditions anglaises de Boukhari, aux numéros 267 à 269 du livre 52, disent « war is deceit ». Et deceit veut dire tromperie.
Voilà qui jette un jour inquiétant sur la personnalité d’Allah.
Voilà surtout qui devrait faire réfléchir tous nos islamophiles, à commencer par le ministre de l’Intérieur.
Commentaires
Autre citation de Mohamed Mehra : “La mort, je l'aime comme vous aimez la vie”
La devise des très (mauvais) catholiques franquistes espagnols étaient "Viva La Muerte !" (Que vive la mort) slogan créé par le phalangiste Millan Astray qui le proféra le 12 octobre 1936, "Jour de la Race", dans le grand amphithéâtre de l'Université de Salamanque. "Mort à l'intelligence, s'écria-t-il, viva la muerte !" devant Miguel de Unamuno qui en mourut le cœur brisé le 31 décembre de la même année !
Ce qui nous permet de comprendre comment tous les fanatismes se ressemblent quelle que soit la civilisation.
Bonjour, c'est une erreur de mettre "tous les fanatismes" sur le même plan ; l'Islam appliqué c'est la violence, le christianisme appliqué ce n'est pas la violence ; le cri "viva la muerte" n'était pas la devise des franquistes. Il a été repris à tort par quelques phalangistes mais ne représente en rien la cause des franquistes qui étaient juste : sauver l'Espagne de révolutionnaires sanguinaires et antichrétiens qui auraient ruiné et tué en masse ; le franquisme n'était pas parfait mais il était à tout point préférable à la tyrannie de ceux qui font provoqué et commencé les violences : les révolutionnaires espagnols.
Bien d'accord avec P.R. Il me semble que le slogan 'viva la muerte" était plutôt celui des anarchistes ou des soldats de la légion étrangère espagnole (qui était dans l'armée franquiste), mais certainement pas de ceux qui chantaient "cara al sol" et qui étaient beaucoup moins "fanatiques" que leurs adversaires.
@nicolas
La phalange créée en 1933, la légion espagnole créée n 1925, la devise, si l'on peut dire, de la légion espagnole est une version hispanique et abrupte de "la garde se meurt mais ne se rend pas"!
La fête de la "raza" a été instaurée en 1913 donc sous Alphonse XIII, devenue le jour de la "raza" en 1915, elle était fêté le 12 octobre, date de la découverte de l'Amérique, en Espagne mais aussi dans beaucoup de pays d'Amérique hispanophone, pour mettre en avant une communauté d'idées et de culture, plus tard ce jour prit le nom de jour de l'hispanité. Elle sera la fête nationales espagnole.
Le terme "raza" n'avait absolument pas la connotation qu'on veut lui donner en faisant un anachronisme historique
Dans la réunion où il y avait de nombreuses personnes et où des deux bords les esprits étaient échauffées (rappelons nous la date et l'anarchie meurtrière qui régnait depuis la proclamation de la république qui avait été au départ très bien accueillie par de nombreux Espagnols qui voyait le régime précédent arrivé en bout de course). La discussion avait notamment porté sur l'attitude indépendantiste du pays basque et de la Catalogne ce que pouvait difficilement admettre un militaire qui avait une vision différente de son pays. Millan Astray excédé a dit que "meurt l'intellectualisme traitre" ("intelectualidad traidora" et non pas inteligencia tout court) dans le sens où l'on dirait "que se taisent les intellectuels avec leur grande théorie, alors que le pays est menacé de dislocation" et le pendant de ce cri contre, non pas l'intelligence, mais l'usage que faisaient certains intellectuels de leur intelligence, a été "viva la muerte" non pas pour dire qu'il faut mourir, mais parce que c'était le cri de fierté d'une armée d'élite défendant son pays quitte à verser son sang.
Deux personnalités très fortes, deux personnalités qui aimaient passionnément leur pays, deux personnalités à une terrible époque. Sûrement pas la caricature qui en est donnée.
Et surtout je ne crois pas que cela soit à mettre en parallèle avec un certain fanatisme qui ne fait que reprendre ce qu'il lit dans un certain livre sacré.
Merci à ema pour cette mise au point qui rétablit la vérité sur cet épisode de l'Espagne post-Alphonse XIII , tellement calomniée par ses voisins. La bonne conscience des "démocraties" qui ensuite passe sous silence les massacres et crimes de guerre du belligérant qui est déclaré "républicain" (le quart du clergé espagnol massacré en quelques mois). C'est toujours la propagande marxiste qui est gobée par une majorité d'occidentaux. C'est la tactique de l'amalgame: il suffit de désigner quelqu'un comme nazi dans la rue pour le voir lynché par la foule. Ou, dans une discussion religieuse, il suffit de crier "inquisition" ou "croisades" contre votre adversaire catholique vous ayant mis en posture difficile, pour vous sortir de la difficulté. C'est magique! C'est commode, pour éviter la confrontation des idées et des faits.
@mes contradicteurs
Chacun voit dans l'actualité la confirmation de ses préjugés.
Vous vous avez des préjugés contre les musulmans, moi contre les imbéciles et les fanatiques.
@ Nicolas: oui, je pense que vous avez raison de dire que chacun voit dans l'actualité la confirmaton de ses préjugés... même si je dirais "peut voir".
Parce que quand même si on a le préjugé extrème droite contre pauvre musulmans, il est assez difficile de voir dans l'affaire Merahla preuve de l'extrème violence rciste des néo-nazis (même si certains y ont sans doute réussi!!!)
Tout comme Jean-marie Le Pen a réussi à sortir que la Norvège était responsable de la tuerie de Breivik qui était selon lui une réaction de quasi légitime défense contre l'invasion musulmane... (il a pas dit exactement ça, mais il le pensait!!)
Après on a deux choix: faire comme eux et s'accrocher à nos idées toutes faites ou essayer de dépasser nos préjugés en les confrontant à la réalité, même celle qui nous dérange...
A