Le magazine Le Point publie un article sur le désastre post-conciliaire dans le diocèse de Moulins, tel qu’il a été chiffré par un audit dont l’évêque faisait état par une lettre à ses derniers diocésains, le 23 janvier dernier : 2,2% des habitants de l’Allier fréquentent l’église, 71 % des fidèles sont des femmes et 60% ont plus de 60 ans.
Le Point cite l’évêque :
« Le renouvellement de l'Église vit une rupture dans la transmission. C'est un défi qui interpelle ! »
Et le magazine signale que l’évêque a demandé à une équipe d'« étudier toute sorte d'hypothèses » (enfin, pas vraiment toute sorte, car certaines sont exclues d’office) et de « faire des propositions ».
L’article se termine ainsi :
« C'est une bouffée d'air frais, sourit le délégué épiscopal. On sait qu'on ne reviendra jamais en arrière. »
C’est déjà ça de gagné. Parce que, si vous ne faites pas attention, il y en a qui vous feraient revenir au moyen âge, au temps où les gens allaient à la messe…
Commentaires
"C’est déjà ça de gagné. Parce que, si vous ne faites pas attention, il y en a qui vous feraient revenir au moyen âge, au temps où les gens allaient à la messe…"
L'objection que je formule à votre idée, c'est qu'au moyen âge les prêtres célébraient la messe et prêchaient la foi. Aujourd'hui, il n'y a plus de messe, les prêtres ne célèbrent pas la messe,ils prêchent le divorce quand ce n'est pas l'avortement. Quand on voit le Saint Sacrement relégué sur un côte de l'église. On se dit : s'ils croyaient vraiment que Dieu est là, le mettraient-ils de côté, en pénitence, en se réservant de présider ?
Comme l'écrivait le P. Calmel quand on dit qu'on veut remplir les églises par une politique qui les vide. Et que l'on continue cette politique, c'est qu'en réalité on veut les vider.
« C'est une bouffée d'air frais, sourit le délégué épiscopal. On sait qu'on ne reviendra jamais en arrière. »
Ben voyons, c'est un belle profession de foi marxiste qu'il nous fait là ! Du passé faisons table rase et moquons-nous du monde par la même occasion.
c'est exactement ça; la "bouffée d'air frais" est révélatrice.Je suis persuadé que l'écrasante majorité des clercs, prêtres et évêques, n'ont pas la foi; ils remplissent un rôle social, sans plus.
Cette chute vertigineuse du nombre des fidèles est un signal fort : ils sont lassés d'attendre, c'est parce que l'Église n'est pas allée assez vite et assez loin dans les réformes qu'ils sont partis (le plus souvent "sur la pointe des pieds").
Il faut donc amplifier et accélérer le mouvement des réformes et les équipes laïques, enfin, laïques, c'est à voir puisque notre baptême a fait de nous des prêtres, sauront proposer les réponses à ce défi.
Au passage, je ne donne plus un centime à cette Église mais aide comme je le dois mon institut Ecclesia Dei.
Je suis catholique, mais à lire ce genre d'article, j'ai honte de l'être.
Où sommes-nous tombés? Sommes-nous au fond ou faut-il encore descendre plus bas pour avoir pied?
Maranatha!
Merci!
JFL