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Grèce : le point sur le chaos (χάος)

Conformément à la Constitution, le chef du parti arrivé en tête aux législatives avait trois jours pour constituer un gouvernement. C’était Antonis Samaras, président « conservateur » de Nouvelle Démocratie. Il n’a pas pu, parce que les frères ennemis « socialistes » du Pasok sont tombés tellement bas que pour constituer une majorité il faut désormais un troisième parti… mais il n’y en a pas d’autre qui soit favorable aux diktats de l’UE.

Le président de la République a donc confié la tâche au président du parti arrivé deuxième, à savoir Alexis Tsipras, de Syriza, mélange de Mélenchon et de Bensancenot. A plus forte raison ne pouvait-il pas réussir.

Le président de la République a donc confié la tâche au chef du parti arrivé troisième, Evangelos Venizelos, du Pasok. Et ça a failli marcher, parce que Venizelos avait réussi à enrôler, outre Nouvelle Démocratie, le petit parti de gauche Dimar, ce qui suffisait pour faire une majorité. Mais Dimar mettait une condition : que Syriza fasse également partie de la majorité. Or Alexis Tsipras a catégoriquement refusé hier soir.

Le président de la République n’avait plus d’autre solution que de réunir les chefs des trois partis, ce qu’il fera demain, pour tenter de les convaincre de trouver une majorité.

Sinon, il faudra de nouvelles élections.

Pendant ce temps-là, José Manuel Barroso laisse entendre que la Grèce ferait mieux de quitter l’Union européenne : « J’ai beaucoup de respect pour la démocratie grecque et le Parlement grec, mais je dois aussi respecter les 16 autres Parlements nationaux de la zone euro qui ont approuvé le plan d'aide à la Grèce. Tout le monde doit respecter les accords. C'est comme dans un club. Je ne veux pas parler d'un pays spécifique mais si un pays ne respecte pas les règles, mieux vaut qu'il parte. »

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