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4e dimanche de carême

Le dimanche de la mi-carême. Le dimanche de Laetare, du premier mot de l’introït : « Laetare, Jerusalem… » Réjouis-toi, Jérusalem. Les ornements violets deviennent roses, l’orgue se fait entendre… Le fidèle est appelé à se réjouir parce qu’il a effectué plus de la moitié de son temps de pénitence : Pâques se profile…

Mais il y a l’autre mot : Jerusalem. Toute la messe de ce jour est sous le signe de Jérusalem, qu’on trouve non seulement à l’introït mais aussi dans le trait et dans l’antienne de communion, et encore dans l’épître. Cela est en relation directe avec le fait que la station romaine est en la basilique que nous appelons Sainte-Croix de Jérusalem, mais qui est proprement « Sainte-Croix en Jérusalem ».

Réjouis-toi, Jérusalem... de la sainte croix. Car c’est la croix qui est notre joie ultime, la joie parfaite. La croix par laquelle nous devons impérativement passer, mais qui devient à Pâques la croix glorieuse, la clef de la vie éternelle.

Si c’est « Jérusalem » qui doit se réjouir, c’est donc que nous sommes Jérusalem. En effet, Jérusalem, c’est l’Eglise, celle de la terre et celle du ciel qui est la Jérusalem céleste, la Jérusalem d’en-haut, comme le dit saint Paul, et qui est « notre mère ».

Celui qui y habite ne sera jamais ébranlé, dit le psaume 124 repris dans le trait, car il y a des montagnes autour de Jérusalem : le Seigneur est autour de son peuple, dès maintenant et à jamais. Laetare.

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