Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Quinquagésime

L’office de ce dimanche est dominé par la grande figure d’Abraham. A la messe, l’épître est le célèbre discours de saint Paul sur la charité, et l’évangile est celui où le Christ annonce à ses apôtres qu’ils vont monter à Jérusalem où va s’accomplir tout ce qui a été écrit par les prophètes. Or nous sommes au dimanche qui précède le carême, et cette annonce nous concerne également : pendant le carême, nous allons nous aussi monter vers Jérusalem, jusqu’au vendredi saint, et au dimanche de Pâques.

Du coup, on en oublie le reste de la péricope évangélique. Car elle nous raconte aussi un miracle ; la guérison d’un aveugle.

Notons que cette guérison vient après que saint Luc eut constaté que les apôtres « ne comprennent rien » à ce que vient de leur annoncer Jésus. Il va donc tenter de leur faire comprendre en ouvrant les yeux d’un aveugle.

Cet aveugle demande qui est-ce qui passe. On lui répond : Jésus de Nazareth. Or, pour attirer l’attention de Jésus, il ne va pas crier « Jésus de Nazareth », mais « Fils de David, aie pitié de moi ». Il adresse une prière à Dieu qui passe sur le chemin, dans la formulation des prophètes. C’est pourquoi Jésus va lui répondre : « Ta foi t’a sauvé ».

Mais auparavant il y a le dialogue : « Que veux-tu que je te fasse ? - Seigneur, que je voie. »

Que les apôtres aussi commencent donc à voir ce que disaient les prophètes. Et nous aussi…

Les commentaires sont fermés.