Nous prenons dans l’Office de la Sainte quelques Antiennes, dont l’ensemble forme une œuvre lyrique pleine de grâce et de fraîcheur :
Sainte Lucie étant en prières, la bienheureuse Agathe lui apparut, et consolait la servante du Christ.
Vierge Lucie, lui dit-elle, pourquoi me demandes-tu pour ta mère un secours que toi-même lui peux procurer ?
A cause de toi, Vierge Lucie, la ville de Syracuse sera comblée de gloire par le Seigneur Jésus-Christ.
Voix de Lucie : Je vous bénis, ô Père de mon Seigneur Jésus-Christ, de ce que, par votre Fils, le feu qui m’environnait a été éteint.
Dans ta patience, tu as possédé ton âme, ô Lucie, Épouse du Christ ! tu as haï les choses du monde, et tu brilles avec les Anges : par ton propre sang, tu as vaincu l’ennemi.