« Dans une campagne électorale, vous avez un parti qui dit : je vais réduire les impôts et investir dans ceci ou cela, construire des centrales nucléaires ou dépenser de l’argent dans les énergies renouvelables, construire davantage d’écoles et de meilleurs hôpitaux. Et l’autre parti dit : Je vais faire tout ce que ce gars promet, mais plus encore. Ainsi on a une course à savoir qui dépensera le plus. Mais si l’on a un mécanisme central de contrôle budgétaire, on ne peut pas faire cela.
« Cela veut dire que l’on a une telle perte de souveraineté que les campagnes électorales n’ont plus aucun sens.
« Je ne vois pas d’autre alternative. Ou bien on a une monnaie unique avec une union fiscale, ou l’on n’a pas de monnaie unique du tout. »
Ces propos sont de Selim Kuneralp, ambassadeur de Turquie près l’Union européenne, dans une interview à EUObserver, qui titre :
« La Turquie à l’UE : Dites adieu à la démocratie et commencez à imprimer des billets »
Commentaires
Je suis abonné a Daoudal hebdo et l'apprécie beaucoup
Je ne pense pas que la Turquie veuille encore faire partie de cet UE...
Pas mal...