Il suffit parfois d’un titre pour comprendre :
Berlusconi toppled, Brussels man installed to run Italy.
C’est-à-dire :
Berlusconi renversé, un homme de Bruxelles installé pour diriger l’Italie.
Un homme de Bruxelles, en effet. Comme pour la Grèce.
Et ce n’est pas tout.
Berlusconi n’a pas été renversé par une motion de censure, ou par des élections. L’homme de Bruxelles n’a pas été installé par le peuple italien, ou par le Parlement italien.
Dans le cours de l’article on peut lire :
« Les dirigeants de l’UE ont applaudi l’installation non orthodoxe de Monti, intervenue deux jours après qu’un ex-vice président de la Banque centrale européenne a été nommé Premier ministre de la Grèce suite à des pressions similaires des marchés et des dirigeants de l’eurozone. »
Non orthodoxe est un euphémisme pour dire anti-démocratique.
Et ce sont donc les « pressions » qui nomment désormais les chefs de gouvernement. Des pressions étrangères. Des pressions financières.
La crise est une opportunité pour faire passer un nouveau seuil à la dictature de l’UE. Qui est elle-même de plus en plus sous influence. Des mêmes anonymes et tyranniques « marchés ».
Commentaires
Merci pour ces informations qui justifient a posteriori les mises en garde contre cette Europe. Mais s'il vous plaît, ne vous conformez pas trop au style journalistique ! Ecrire en français, cela fait partie de la résistance !