En ce jour de férie on peut célébrer la messe du 20e dimanche après la Pentecôte, qui a été remplacée dimanche par la fête du Christ Roi. Voici l’introduction de l’analyse qu’en fait dom Pius Parsch :
La liturgie continue de développer le thème de l’espérance ; toutefois c’est plutôt ici le côté négatif sous l’image de l’exil : La vie terrestre est l’exil de la patrie céleste. L’homme doit se considérer comme un étranger sur terre (Offert.), il doit supporter l’exil terrestre en esprit de pénitence (Intr.), il doit bien employer le temps de cet exil (« rachetez le temps », Épître) par l’anéantissement du péché (Or., Secr.) , par la conduite d’une vie sainte (Intr., Ep., Comm.). Il doit en particulier entretenir une sainte nostalgie de l’éternelle patrie (Ev., Grad., Off., Comm.). Le point culminant de toute la messe est le chant de l’Offertoire ; nous y trouvons l’expression de toute notre nostalgie céleste (espérance) : « Nous étions assis sur les bords des fleuves de Babylone et nous pleurions tandis que nous évoquions ton souvenir, Sion. »