Aux élections suisses, l’UDC a obtenu 26,8% des voix, soit deux points de moins qu’en 2007, et 7 sièges de moins au Conseil national.
C’est un échec dans la mesure où l’UDC espérait passer la barre des 30%, mais relatif, dans la mesure où l’UDC reste de loin le premier parti suisse, le deuxième étant le parti socialiste avec 18,9%.
L’UDC paye d’autre part la scission de 2008, quand Eveline Widmer-Schlumpf s’était fait élire au gouvernement à la place de Christoph Blocher. Sa section avait été exclue de l’UDC, et elle avait créé le « parti bourgeois démocratique », qui vient de cartonner, pour un nouveau parti, en gagnant d’emblée 9 sièges.
Commentaires
On pourrait imaginer que, venant de l'UDC, le Parti "bourgeois" aurait un peu la mçeme ligne, mais non.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_bourgeois_d%C3%A9mocratique
quelques mesures fiscales, enseignement, gestion du territoire, mais absolument rien sur immigration, préférence nationale, sécurité ou identité.
Rappelons qu'au départ c'est un débauchage bien peu démocratique. Widmer a été élue au Conseil en 2007 par une manip du Conseil fédéral pour éviter d'avoir Blocher, alors qu'elle n'était même pas candidate à un poste. Elle ne s'est pas désistée, et a vite obtenu un ministère.