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L’islam sous conditions

Extrait du discours de Benoît XVI aux représentants des musulmans en Allemagne.

Le respect réciproque grandit seulement sur la base de l’entente sur quelques valeurs inaliénables, propres à la nature humaine, surtout l’inviolable dignité de toute personne en tant que créature de Dieu. Cette entente ne limite pas l’expression de chaque religion ; au contraire, elle permet à chacun de témoigner de manière constructive de ce en quoi il croit, en ne se soustrayant pas à la confrontation avec l’autre.

En Allemagne – comme en de nombreux autres pays, pas seulement occidentaux – ce cadre de référence commun est représenté par la Constitution, dont le contenu juridique est contraignant pour chaque citoyen, qu’il appartienne ou non à une confession religieuse.

Commentaires

  • En reconnaissant la supériorité, aussi bien moral, théologique, qu'intellectuel, je n'arrive pas à concevoir que le Saint Père reconnaisse dans l'Islam l'inviolable dignité de toute personne.

    Quelqu'un pourrait-il m'aider à comprendre le propos du Saint Père?

  • Justement: il ne reconnaît pas dans l'islam l'inviolable dignité de toute personne. Il appelle les musulmans comme les chrétiens à respecter l'inviolable dignité. Sans dire ouvertement que les chrétiens comprennent de quoi il s'agit mais que les musulmans doivent faire un effort, voire une révolution, pour le comprendre. La notion "occidentale" (chrétienne) de "personne" est étrangère à l'islam, au point que les chrétiens arabophones ont dû prendre un mot araméen pour l'exprimer, car elle n'existait pas en arabe.

    Benoît XVI fait "comme si" c'était évident pour les musulmans comme pour les chrétiens. Si vous faites attention, vous constaterez qu'il procède ainsi assez souvent. C'est une façon assez habile et très courtoise d'amener l'interlocuteur sur son terrain.

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