Fin de l’homélie de Benoît XVI lors de vêpres mariales au sanctuaire de Etzelsbach.
Notre confiance dans l’intercession efficace de la Mère de Dieu et notre gratitude pour l’aide dont nous faisons toujours de nouveau l’expérience portent en elles d’une certaine façon, l’impulsion à pousser la réflexion au-delà des nécessités du moment. Que veut nous dire vraiment Marie, quand elle nous sauve du danger ? Elle veut nous aider à comprendre l’étendue et la profondeur de notre vocation chrétienne. Avec une délicatesse maternelle, elle veut nous faire comprendre que toute notre vie doit être une réponse à l’amour riche en miséricorde de notre Dieu. Comme si elle nous disait : comprends que Dieu, qui est la source de tout bien et ne veut rien d’autre que ton vrai bonheur, a le droit d’exiger de toi une vie qui s’abandonne entièrement et avec joie à sa volonté et qui mette tout en œuvre pour que les autres fassent de même. « Là où il y a Dieu, là il y a un avenir » ! En effet : là où nous laissons l’amour de Dieu agir totalement sur et dans notre vie ; là, le ciel est ouvert. Là, il est possible de modeler le présent de façon à ce qu’il corresponde toujours plus à la Bonne Nouvelle de Notre Seigneur Jésus Christ. Là, les petites choses de la vie quotidienne ont leur sens, et là, les grands problèmes trouvent leur solution.