Pour tenter de rassurer les libéraux et les coptes, le vice-Premier ministre égyptien a déclaré que le gouvernement élaborait des principes constitutionnels qui pourraient être adoptés avant les législatives.
"Un décret constitutionnel pourrait être pris avant les prochaines élections parlementaires qui pourraient être gagnées par un ou plusieurs partis", a-t-il dit de façon assez curieuse. Traduction : les élections pourraient être gagnées par les Frères musulmans et les salafistes qui imposeraient une constitution strictement islamique, donc on prend les devants.
Ce qui suscite, naturellement, la colère des islamistes : "La Constitution doit être un document rédigé par le peuple et personne n'a le droit de censurer la volonté du peuple", a déclaré le secrétaire-général du « parti Liberté et Justice » (le parti des Frères musulmans).
En Egypte aussi, les islamistes savent se servir des concepts démocratiques…