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Une provocation d’Omar el-Béchir

Après plusieurs semaines de combats sporadiques, l’armée soudanaise a pris samedi la ville d’Abyei, à la frontière entre le Nord et le Sud-Soudan, en violation des accords de paix de 2005. Les habitants ont fui vers le Sud. L’ONU parle de 30.000 à 40.000 déplacés (d’Abyei mais plus encore d’Agok). La communauté internationale a condamné le coup de force et exigé le retrait des troupes du Nord. Le dictateur soudanais Omar el-Béchir a affirmé qu’Abyei était une terre soudanaise du Nord et que ses troupes y resteraient.

Au moment du référendum au Sud-Soudan, la population d'Abyei devait choisir également par référendum son rattachement au Nord ou au Sud. Mais le scrutin a été annulé, à cause de l’impossibilité de savoir qui est d’Abyei ou non, car c’est une région où il y a beaucoup de nomades.

Le président du Sud-Soudan, Salva Kiir, a lui aussi demandé au gouvernement de Khartoum de retirer ses troupes de la région d'Abyei, mais a exclu de faire usage de la force. « Nous ne referons pas la guerre, cela ne se produira pas », a-t-il déclaré. Les autorités du Sud-Soudan ne veulent pas que cette provocation d’Omar el-Béchir puisse reporter la proclamation de l’indépendance, le 9 juillet prochain (alors que par ailleurs les négociations entre les deux parties se déroulent normalement).

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