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Jeudi de la Passion

La postcommunion de la messe de ce jour est devenue une prière de l’ordinaire de la messe :

« Quod ore sumpsimus, Domine, pura mente capiamus : et de munere temporali fiat nobis remedium sempiternum. Per Dominum… »

Ce que nous avons pris dans la bouche, Seigneur, que nous le gardions dans un esprit pur ; et que ce don temporel devienne pour nous un remède éternel.

Le bienheureux cardinal Schuster la traduit ainsi :

« Ce dont nous nous sommes matériellement nourris, Seigneur, faites que nous l’accueillions aussi dans un cœur et une âme purifiés de toute souillure terrestre, afin que la grâce que nous recevons dans le temps devienne en nous le principe de l’éternelle béatitude. »

Il commente :

« Il ne faut pas se faire d’illusions : autre chose est recevoir le Sacrement, et autre chose recevoir, comme le note le docteur angélique, rem et virtutem Sacramenti. Le premier peut être reçu par des pécheurs et même par des êtres sans raison, comme cela est arrivé trop souvent ; tandis que pour expérimenter l’efficacité divine du Corps et du Sang du Christ, il faut une préparation convenable, un fervent amour et un vif désir de participer à la vie et à la mort du Christ. »

Dom Pius Parsch explique pour sa part :

« Les saintes espèces sont un don temporel, elles disparaissent vite, mais l’effet spirituel peut et doit être éternel. »

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