Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mardi de la deuxième semaine de Carême

C’est une tendance morbide d’esprits mélancoliques et peu pénétrés par le divin amour, que celle de s’approcher de Jésus en tremblant, comme d’un Juge inexorable et sans pitié. Son Cœur cache au contraire un tel trésor de miséricorde pour nos faiblesses, que personne n’arrivera jamais à le sonder ; plus en effet le péché nous rend misérables, plus Il se sent attiré vers nous par la miséricorde. L’Apôtre disait que le Pontife de notre confession n’est pas de telle nature qu’il ne puisse avoir pitié de nous ; tout différent, pour cette raison, des pharisiens de l’Évangile, qui imposaient au pauvre peuple des charges arbitraires et insupportables, lesquelles, au lieu de pousser les âmes en avant, les écrasaient le long de la route. L’expérience démontre que les méchants, que les plus imparfaits, sont toujours aussi les plus exigeants envers autrui, tandis que les âmes vraiment remplies d’amour de Dieu se montrent pleines de douceur envers le pauvre prochain.

Bienheureux cardinal Schuster

Les commentaires sont fermés.