L’évangile est la suite directe de celui de dimanche dernier, et il donne deux nouvelles paraboles sur le développement de l’Eglise dans l’espace et dans le temps : le grain de sénevé et le ferment dans la pâte.
Cette fois il n’est pas question d’ennemis venant contrarier la croissance de l’Eglise. Auraient-ils disparu ? Certes non, car il y a toujours eu et il y aura toujours des semeurs d’ivraie (et l’on sait bien que des coucous viennent aussi nicher sur l’arbre, et qu’il y a des pains qui ne lèvent pas), mais en ce dernier dimanche du cycle de Noël, avant le cycle qui nous mènera au Calvaire, c’est l’image de l’Eglise dans son explosion de vie et son invincible dynamisme qui nous est proposée. Et dont l’épître nous donne un exemple particulier, avec cette Eglise de Thessalonique qui est déjà devenue un arbre, et un modèle pour les autres Eglises de la région.