Extrait de l’allocution de Benoît XVI à l’Angélus d’hier.
Le 11 février prochain, mémoire de la Bienheureuse Vierge de Lourdes, nous célébrerons la Journée mondiale du Malade. Elle est une occasion propice pour réfléchir, pour prier et pour accroître la sensibilité des communautés ecclésiales et de la société civile, envers nos frères et sœurs malades. Dans mon Message pour cette Journée, inspiré par une expression de la Première lettre de Pierre : « Par ses blessures vous avez été guéris » (1 Pierre 2, 24), je vous invite tous à contempler Jésus, le Fils de Dieu, qui a souffert, est mort, mais est ressuscité. Dieu s'oppose radicalement à la tyrannie du mal. Le Seigneur prend soin de l'homme en toute situation, partage sa souffrance, et ouvre son cœur à l'espérance.
C'est pourquoi j'exhorte tout le personnel sanitaire à reconnaître dans le malade non seulement un corps marqué par la fragilité, mais avant tout une personne, à laquelle donner toute la solidarité et offrir des réponses adéquates et compétentes.
Dans ce contexte, je rappelle en outre que c'est aujourd'hui en Italie « la Journée de la vie ». Je souhaite que tous s'engagent pour faire grandir la culture de la vie, pour mettre au centre, en toute circonstance, la valeur de l'être humain. Selon la foi et la raison, on ne peut réduire la dignité de la personne aux facultés ou aux capacités qu'elle peut manifester, et par conséquent, celle-ci ne disparaît pas lorsque la personne elle-même est faible, invalide, et a besoin d'aide.