Jubilez en Dieu, toute la terre : servez le Seigneur dans la joie.
C’est le premier verset du psaume 99, qui est le verset de psaume de l’introït du 1er dimanche après l’Epiphanie (qui peut également être la messe de ce jour de férie).
Une autre spécificité de cette messe (voir ma note d’hier) est que ce verset de psaume est aussi le texte de l’Alléluia, et celui de l’offertoire, qui y ajoute les mots suivants du psaume (dans une version antérieure à la Vulgate) : « Intrate in conspectu ejus in exsultatione : quia Dominus ipse est Deus. »
Cette messe insiste ainsi sur la joie que produit la Théophanie, sur l’universalité du salut qu’apporte le Verbe incarné, et sur sa Seigneurie universelle.
L’antienne de l’offertoire, disait le bienheureux cardinal Schuster, « est un vrai chef-d’œuvre musical. La luxuriante mélodie correspond à l’âge d’or de la Schola romaine, et l’on voit bien que le compositeur a voulu en goûter toute la saveur spirituelle, avec ces mélismes accumulés sur le jubilate Deo omnis terra, que l’on chante jusqu’à deux fois. »