Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

4e dimanche de l’Avent

Dans les premiers siècles, il n’y avait pas de messe de ce dimanche (comme pour les autres dimanches suivant un samedi des quatre temps), puisque la veillée du samedi se terminait par la messe très tard dans la nuit. De ce fait, lorsqu’on a composé une messe pour ce dimanche, on a repris des éléments de messes précédentes (l’introït, le graduel et la communion sont du mercredi des quatre temps, l’évangile est celui de la veille). Et cela coïncide avec le fait que cette messe récapitule tout l’enseignement de l’Avent. Les trois protagonistes sont là : Isaïe dans l’introït, Jean-Baptiste dans l’Evangile, Marie dans l’offertoire (qui est la salutation angélique). Et ils sont dans leur ordre d’entrée dans le mystère : le prophète au seuil du sanctuaire, le précurseur dans l’annonce évangélique, la Mère de Dieu dans l’offrande de son Fils, qui vient pour notre salut.

 

O radix Jesse, qui stas in signum populorum, super quem continebunt reges os suum, quem Gentes deprecabuntur : veni ad liberandum nos, jam noli tardare.

O Racine de Jessé, qui êtes comme l’étendard des peuples, devant qui les rois fermeront la bouche, et dont les Nations imploreront le secours : venez nous délivrer, maintenant ne tardez plus.

Les commentaires sont fermés.