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Saint Nicolas

Tanta quæ virtus tua, Nicoláe,
Tránstulit nomen géminos ad axes ?
Sol tuos surgens videt occidénsque
Semper honóres.

Molle qui corpus puer immolábas,
Signa virtútis déderas futúræ.
Póntifex, qualis grege pro tuéndo
Víctima fies !

O tuas dicat quis amóris artes,
Nube qui densa benefácta celas,
Vírginum custos, pater et relíctis
Tutor egénis ?

Mille porténtis tua fama splendet :
Pellis erróres, simulácra sternis ;
Dǽmones frendent, sua dum iubéntur
Línquere templa.

Tuque Nicǽni nova lux senátus,
Asseris vindex, Erebo fremente,
Par Patri Verbum, genitúmque summo
Númine Numen.

Summa laus Patri ; tibi summa, Nate,
Cuius ætérnum bene Nicoláus
Víndicat Numen ; tibi par, supérni
Nexus amóris.

Quelles sont, ô Nicolas, ces sublimes vertus qui ont porté jusqu’aux deux pôles la gloire de votre nom ? A son lever comme à son coucher, le soleil est témoin des honneurs qui vous sont rendus.

Encore petit enfant, vous mortifiez votre corps délicat, vous donnez des signes frappants de votre sainteté future. Devenu Pontife, jusqu’où ne portez-vous pas l’immolation de vous-même, pour le salut de votre troupeau ?

O vous, le gardien des vierges, le père de l’orphelin, le soutien du pauvre ; vous qui couvrez vos bienfaits d’un voile impénétrable, qui pourra dire les industries de votre charité ?

Mille prodiges portent au loin votre nom. A votre approche l’erreur s’enfuit, les statues des faux dieux sont renversées, et les démons, obligés d’abandonner leurs temples, frémissent de rage.

Vous êtes une lumière du concile de Nicée, et, vengeant les droits de la vérité, vous établissez, malgré les frémissements de l’enfer, que le Verbe est égal au Père, et qu’il est Dieu, engendré du Dieu suprême.

Gloire infinie au Père ; gloire infinie au Fils, dont saint Nicolas a si bien défendu l’éternelle divinité ; gloire infinie au Saint-Esprit, lien de l’amour divin. Amen.

Hymne des vêpres dans le diocèse de Nancy et Toul. La présence de saint Nicolas au concile de Nicée est contestée, pour la raison qu’aucun des évêques présents qui ont écrit sur le concile ne le mentionne. Par exemple saint Athanase, qui en outre ne l’évoque pas lorsqu’il parle des meilleurs évêques grecs de son temps. On peut supposer que le grand saint Nicolas a vécu après le concile et en a défendu hardiment les conclusions.

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