Herman Van Rompuy, président de l’UE :
"Nous sommes confrontés à une crise pour notre survie. Nous devons tous travailler de concert afin de permettre à la zone euro de survivre. Car si la zone euro ne survit pas, l'Union européenne ne survivra pas non plus."
Excellente perspective…
"Mais j'ai confiance dans le fait que nous allons surmonter cela", a-t-il ajouté.
Sa confiance suffira-t-elle ?
Angela Merkel a déclaré de son côté:
« J’ai entendu dire que nous n’arriverions pas à obtenir les modifications nécessaires au traité européen et que c’était utopique de penser que nous aurions l’accord de tous les pays. Mais la pusillanimité est mauvaise conseillère. Tout est là : si l’euro échoue, l’Europe échoue et, avec elle, l’idée européenne de valeurs partagées et d’unification. »
Et Angela Merkel de critiquer la décision prise en 2000 de faire entrer la Grèce dans la zone euro : « Ce fut une décision politique… Les décisions politiques sont importantes, mais ceux qui ne tiennent pas compte des faits sont irresponsables. »
Rappelons qu’il y a quelques jours à peine l’Allemagne a avalisé la suppression des visas pour la Bosnie et l’Albanie. Elle était opposés à cette mesure, à cause des faits, et l’a acceptée, parce que c’est une « décision politique » qu’il fallait prendre…
Commentaires
Est ce qu'on peut faire confiance à la confiance de M. v.Rompuy?!
J'espère que non! Allez, un petit effort pour que le culbuto culbute...Et que le château de cartes s'écroule. Mais là c'est peut-être faire preuve de trop de détermination...
L'effondrement de l'Euro, même si cela entraîne la fin espérée de l'eurofédéralisme socialisant et de ses dérives dictatoriales, placera la France et les Français devant la nécessité de revenir au franc, donc à une monnaie nationale qui ne pourra plus avoir la parité par rapport aux grandes monnaies internationales que la solidité allemande confère à l'Euro.
Cela se traduira donc par une dévaluation immédiate de fait, avec toutes les conséquences induites.