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Une parabole sur l’avortement et l’immigration

Par Mgr Andreas Laun, évêque auxiliaire de Salzbourg (sur kath.net, traduction “ru”).

Dans ce pays, les gens vivaient heureux et satisfaits. Il y avait tout ce dont ils avaient besoin, surtout une bonne eau, puisque la plupart des maisons avaient leurs propres sources. Pourtant, beaucoup de propriétaires de puits n’appréciaient pas ce trésor et voulaient  plutôt combler leurs puits pour gagner du précieux terrain de construction. Mais le roi, un homme sage et prévoyant, en dépit des réclamations des gens, décrétait des lois pour la protection des sources. Il expliquait souvent : « Pas de vie sans eau, pas d’avenir sans eau ! » Un jour, le roi mourut, et un nouveau vint au pouvoir. Il ne connaissait pas vraiment son prédécesseur et se moquait de ses idées « conservatrices » ! Il permit qu’on comble et même qu’on bétonne les sources ! Il dit qu’il ne voulait dicter à personne sa conduite, et que chacun devrait décider soi-même de ce qu’il voulait faire avec sa source. Ainsi on en arriva à fermer de plus en plus de sources, ou l'on faisait dériver leur eau vers la mer.

Alors que l’eau commençait sensiblement à manquer dans le pays et les champs à se dessécher, le roi et ses ministres riaient. Ils firent acheminer de l’eau, de plus en plus. Cela coûtait fort cher, et en plus il fallait, puisqu’il s’agissait d’un mélange d’eau de mer, la dessaler. Mais le gouvernement continuait d’importer de l’eau et subventionnait même le comblement des sources pour, comme il disait, ne pas limiter la liberté des gens et permettre à chacun de vivre comme il le souhaitait. Entre temps tous avaient compris que le vieux roi avait raison avec son sermon : « Pas de vie sans eau, pas d’avenir sans eau ! » Tout le monde voyait que les récoltes diminuaient et que le pays s’appauvrissait, tous comprirent qu’on devrait rouvrir et protéger les sources. Mais les puissants du pays ne pouvaient et ne voulaient à aucun prix admettre qu’ils s’étaient trompés !

Pendant qu’ils augmentaient les impôts et annonçaient à la population de nouvelles importations d’eau, très chères, ils ne disaient pas un seul mot sur le nombre de sources qu’il y avait pourtant dans le pays et combien avaient été condamnées année après année, et que cette eau d’une qualité optimale et la réouverture des sources seraient la solution la moins coûteuse et la plus prometteuse pour résoudre le problème. Mais aucun des responsables n’avait le courage de dire cette vérité, et le peu de gens qui la criaient furent réduits au silence et ridiculisés comme des restaurateurs têtus et des ennemis du progrès. Personne ne sait si ce pays existera encore dans 10 ou 20 ans. Une chose est sûre : il ne sera plus comme aujourd’hui.

Commentaires

  • Même Wikipédia − la voix de son Maître, pourtant − reconnaît, dépitée : « Le nombre d’avortements n’a pas baissé en France depuis 30 ans : malgré la diffusion massive de la contraception médicale (pilule et stérilet), le recours à l’IVG est resté étonnamment stable depuis 1975. », en omettant soigneusement le Graal actuel, leur préservatif. Difficile en effet d'expliquer le matraquage pour ce truc depuis 25 ans, et ce nombre de 200 000, « étonnamment stable depuis 1975 » !

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