Consors paterni luminis,
Lux ipse lucis, et dies,
Noctem canendo rumpimus,
Assiste postulantibus.
Aufer tenebras mentium,
Fuga catervas dæmonum:
Expelle somnolentiam,
Ne pigritantes obruat.
Sic, Christe, nobis omnibus
Indulgeas credentibus;
Ut prosit exorantibus,
Quod præcinentes psallimus.
Præsta, Pater piissime,
Patrique compar Unice,
Cum Spiritu Paraclito
Regnans per omne sæculum. Amen.
Verbe, égal au Très-Haut, notre unique espérance,
Jour éternel de la terre et des cieux,
De la paisible nuit nous rompons le silence :
Divin Sauveur, jette sur nous les yeux.
Répands sur nous le feu de ta grâce puissante ;
Que tout l’enfer fuie au son de ta voix ;
Dissipe ce sommeil d’une âme languissante,
Qui la conduit dans l’oubli de tes lois.
O Christ, sois favorable à ce peuple fidèle,
Pour te bénir maintenant assemblé ;
Reçois les chants qu’il offre à ta gloire immortelle,
Et de tes dons qu’il retourne comblé.
Exauce, Père saint, notre ardente prière,
Verbe son Fils, Esprit leur nœud divin,
Dieu qui, tout éclatant de ta propre lumière, Règnes au ciel sans principe et sans fin.
(Hymne des matines du mardi, adaptation – très libre… - de Jean Racine)