Plus de trois ans après la signature des accords de Ouagadougou entre le président ivoirien Laurent Gbagbo et le chef des ex-rebelles, Guillaume Soro, l’échec est patent. L’ex-colonie française est dirigée par un chef de l’Etat dont le mandat a officiellement expiré en octobre 2005 et par un premier ministre dont la seule légitimité repose sur les armes.
La pauvreté augmente à vue d’œil. Les routes se dégradent, et nombreux sont ceux qui cherchent à quitter le pays par tous les moyens…
Un article de l’envoyé spécial du quotidien suisse Le Temps.