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Fête du Sacré-Cœur

Cor, arca legem continens
Non servitutis veteris,
Sed gratiaæ, sed veniaæ,
Sed et misericordiæ.

Cor, sanctuarium novi

Intemeratum fœderis,
Templum vetusto sanctius,
Velumque scisso utilius.

Te vulneratum caritas

Ictu patenti voluit,
Amoris invisibilis
Ut veneremur vulnera.

Hoc sub amoris symbolo

Passus cruenta, et mystica,
Utrumque sacrificium
Christus sacerdos obtulit.

Quis non amantem redamet?

Quis non redemptus diligat,
Et corde in isto seligat
Æterna tabernacula?

Decus Parenti, et Filio,

Sanctoque sit Spiritui,
Quibus potestas, gloria
Regnumque in omne est sæculum.
Amen.

Cœur sacré, vous êtes l'arche qui contient la loi, non la loi de l'antique servitude, mais la loi de grâce, de pardon et de miséricorde.

Cœur sacré, vous êtes le sanctuaire très pur de la nouvelle alliance, le temple nouveau plus saint que l'ancien temple, le voile dont la rupture nous fut plus utile que celle de l'ancien voile.

Votre charité supporta la blessure que vous fit le coup de la lance; alors la blessure de l'amour invisible apparut à nos regards et à nos adorations.

En ce Cœur, symbole d'amour, le Christ prêtre offrit, par la souffrance, le double Sacrifice, sanglant et mystique.

Qui n'aimerait celui qui aime? Quel racheté n'aimerait son Rédempteur? Qui refuserait d'établir dans ce Cœur sa demeure pour l'éternité ?

Gloire soit au Père, et au Fils, et à l'Esprit-Saint, dont la puissance, la gloire et la royauté demeurent à jamais. Amen.

(Hymne des laudes, 1765, traduction Dom Guéranger)

Commentaires

  • Grâce à cette magnifique prière , c'est ici chez vous que je trouve l'apaisement au lynchage public dont j'ai été victime par Lahire sur le Salon Beige qui , me faisant passer pour "extrêmiste" ,ce qui est un bien spécieux langage, que j'ai connu plus généralement chez nos adversaires déclarés, et m'accusait de "l'insulter", ce que je le mets au défi de prouver .
    (son post du 29 mai sur la Maison Sainte-Blandien et la position fort gallicane de Monseigneur Batut à l'égard des Instituts Ecclesia Dei))

    Alors que je me retrouvais régulièrement sur la même longueur d'onde que vous sur bien des sujets , sachez que je suis déosrmais censuré et traité en "ennemi " par le Salon Beige et interdi de parole et que je ne pourrai plus témoigner de ma solidarité avec vos postions.

  • Moi aussi je suis censuré par ce monsieur, mais je n'ai pas droit à une explication, il ne daigne pas me dire pourquoi, ni même signaler que j'ai posté. Ne vous plaignez pas.

    Ici je suis traité de "fou" par le vertueux "Jipé", l'intégriste type, bas de plafond et sûr de lui et dominateur.

  • à Denis Merlin,

    merci pour votre compassion , mais par contre , je ne prise pas le terme "intégriste " qui me semble davantage relever de la langue de bois du système que du fervent défenseur des libertés que je crois avoir perçu en vous.Me trompe-je ?

  • Oui, vous avez raison, j'emploie ce terme par facilité. Je regrette aussi d'être un peu trop cassant avec monsieur Jipé.

    Vous savez, je ne fais rien d'autre ou en tous cas c'est mon ambition, que de lire et méditer les textes originaux émanant du Vatican en général et de Vatican II en particulier. J'ai constaté que ces textes étaient, selon moi, parfaitement catholiques. Je crois que nos amis nantistes, madiranistes, lefebvristes ou d'Action française ont quelques problèmes notamment avec l'histoire et le droit.

    A proprement parler je ne suis pas spécialement un fervent défenseur des libertés, je ne suis pas un libéral. Les libertés ne s'entendent qu'avec la liberté de chercher d'abord la vérité conformément à notre nature. Si c'est une liberté arbitraire, non, je ne suis pas pour (encyclique "Libertas", déclaration Dignitatis humanae et Benoît XVI passim). La liberté religieuse est fondée sur 1) le premier commandement de Moïse et 2) du fait notre absence de titre, nous autres laïcs ou plutôt nous autres de l'Eglise enseignée, à juger doctrinalement notre prochain.

    Il ne nous reste pour juger que l'ordre du droit naturel fondé sur ce principe biblique : ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fassent.

  • Alors c'est bien aujourd'hui la fête du Sacré Coeur! (cela varie d'un calendrier à l'autre), bonne fête!

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