La ligue du Nord ne veut plus d'enseignes de magasin aux langues "incompréhensibles", chinois ou arabe qu'elles soient. Elles devront désormais parler italien. Voire lombard, napolitain, vénitien ou sicilien. Les régions auront le dernier mot et pourront autoriser, outre l'italien, l'emploi du patois local ou d'une des langues de l'Union européenne.
Une fois entrés, les clients devront être compris. C'est pourquoi les étrangers issus de pays "extra-européens" qui veulent ouvrir un magasin devront préalablement obtenir un certificat qui confirme leur connaissance de la langue, afin "d'être en mesure d'appliquer les normes sanitaires" et de "prêter assistance à leurs clients". Ces deux amendements viennent d'être déposés par une députée de la Ligue du Nord à un décret-loi actuellement en discussion au Parlement. Un autre de ses collègues veut, lui, un examen de "compatibilité" de l'activité commerciale d'immigrés vis-à-vis des traditions locales.
(Extrait d'un article du Monde, qui s'en étrangle évidemment - via Altermedia.)
Commentaires
Je propose que le Monde soit édité en arabe une page sur deux et que le titre soit écrit non seulement en français, mais aussi en arabe, en turc et en tagalog et qu'il recrute au moins 20 % de journalistes ne sachant pas parler ni écrire français.
Se peut-il que là où on "commente" l'évangile, là même on attise la haine et le racisme.
Mais rassurez vous, on ne s'étrangle pas, évidemment !
Pouvez-vous m'expliquer en quoi c'est de la "haine" de demander à un commerçant en Italie qu'il s'exprime en italien, et en quoi c'est du "racisme" ?
Merci.
L'accusation de "haine" et de "racisme" sont des accusations gravissimes.
Aujourd'hui on les porte avec une grande légèreté. Mais ces accusations se retournent contre leurs auteurs.
"Mt 7,1. Ne jugez point, afin que vous ne soyez pas jugés.
Mt 7,2. Car vous serez jugés selon que vous aurez jugé, et on se servira envers vous de la même mesure dont vous vous serez servis."
Citation : traduction fillion du site "magnificat" canadien.
Ici l'accusation de "haine" est non seulement objectivement inepte, mais encore incite les lecteurs à la haine contre vous et, pire encore, vous incite à une haine à laquelle vous ne songiez pas.
J'en est fait l'expérience.
Terribles responsabilités sont celles que prennent ces personnes qui manient ces mots avec grande légèreté, à moins que... ce ne soit une technique de manipulation apprise dans les écoles sociales de l'athéisme donc une technique parfaitement calculée, ce qui serait encore pire pour leurs utilisateurs.
Dès lors, encore plus terribles responsabilités, d'invoquer froidement l'évangile pour inciter à la haine et pour torturer moralement.
« Tout migrant est une personne humaine qui, en tant que telle, possède des droits fondamentaux inaliénables qui doivent être respectés par tous et en toute circonstance » (CIV, 62).
Et parmi les droits fondamentaux inaliénables, n'y a-t-il pas le droit de travailler et donc de se livrer paisiblement à la profession de commerçant sans être la victime de règlement discriminatoire ?
Le fait que les étranger extra-communautaire non italianisants soient exclus du dispositif prouvent d'ailleurs le caractère discriminatoire. Je lis : "C'est pourquoi les étrangers issus de pays "extra-européens" qui veulent ouvrir un magasin devront préalablement obtenir un certificat qui confirme leur connaissance de la langue". Paradoxal : un français non italianisant pourra ouvrir un magasin sans certificat alors qu'un ivoirien francophone devra avoir un certificat !
La profession de commerçant est une profession s'adressant au public soumise de plus pour les métiers de bouche à des réglementations sanitaires.
Si, selon ce que vous décrivez, il existe une discrimination elle devrait être éliminée, mais on ne doit pas l'imputer aux auteurs de la loi. Cette exception doit reposer sur une question d'accords internationaux et de réciprocité. En tous cas si elle est discriminatoire, elle doit être éliminée et imposée à tous sans distinction de nationalité.
Les droits fondamentaux (droit à la vie, droit à la liberté, droit au mariage, droit à la vie privée) ne comprennent évidemment pas le droit de s'installer n'importe où ni de faire n'importe quoi. Tout droit comporte un devoir.
En tous cas parler de "haine" est une grave diffamation.
C'est d'autant plus une nécessité que le compendium de doctrine sociale n° 157 fait cette déclaration au sujet des nations :
157 Le domaine des droits de l'homme s'est élargi aux droits des peuples et des nations : 325 de fait, « ce qui est vrai pour l'homme l'est aussi pour les peuples ».326 Le Magistère rappelle que le droit international « repose sur le principe de l'égal respect des États, du droit à l'autodétermination de chaque peuple et de leur libre coopération en vue du bien commun supérieur de l'humanité ».327 La paix se fonde non seulement sur le respect des droits de l'homme, mais aussi sur celui des droits des peuples, en particulier le droit à l'indépendance.328
Les droits des nations ne sont rien d'autre que « les “droits humains” considérés à ce niveau spécifique de la vie communautaire ».329 La nation possède un « droit fondamental à l'existence » ; à « garder sa propre langue et sa culture, par lesquelles un peuple exprime et défend ce que j'appellerai sa “souveraineté” spirituelle originelle » ; à « mener sa vie suivant ses traditions propres, en excluant naturellement toute violation des droits humains fondamentaux et, en particulier, l'oppression des minorités »
Il n'existe aucun droit de s'installer dans un pays étranger en parlant une langue étrangère échappant ainsi aux contrôles de l'administration et excluant de fait la majorité du peuple.
Un reportage à la télévision illustrait ce problème : un fonctionnaire français, de Paris, tentait de faire comprendre à une équipe de restaurant asiatique l'importance de l'hygiène (exemple : il ne faut pas toucher la poubelle puis aller ensuite tranquillement, comme si de rien n'était, préparer les légumes avec des mains souillées), mais il n'y arrivait pas du fait de la barrière de la langue et de l'incompréhension par l'équipe du restaurant de la culture occidentale de l'hygiène.
Est-ce normal ? Doit-on taxer de "haine" de l'étranger l'exigence de la compréhension de la culture française fondée de plus sur des réglementations de santé publique ?
Est-il normal que des commerçants s'adressant au public s'installent au mépris de la culture du pays d'accueil ? N'est-ce pas une violation de la souveraineté culturelle du pays d'accueil ?
S'il existe une discrimination ne soumettant pas au dispositif administratif certaines catégories d'étrangers, on doit en analyser les causes, éliminer les causes et l'étendre à tous, y compris au nationaux bien sûr.
Mais crier à la "haine" est une extraordinaire méchanceté, une grave diffamation.
Ne faites pas d'angélisme s'il vous plait.
Toutes les déclaration pré-électorale faites par la ligue du nord montre bien que ce parti cherche à discriminer les étrangers.
Toutes les décisions qu'il prend ou prendra dans ce sens seront bien entendu tout a fait justifier par d'autres raisons plus "avouables", mais les intentions sont là de toutes façon clairement affichées par ailleurs.
Plusieurs évêques italiens ne s'y sont pas d'ailleurs trompé en le dénonçant, s'attirant par là les foudres de ce parti qui pourtant se présente régulièrement comme un parti catophile.
Mais les masques de la catophilie politique vont bientôt tomber puisque le PAPE par la voix de Mgr Veglio vient de déclarer que l'accueil, le respect des migrants, le principe de non discrimination fondée sur les origines et la religion est un PRINCIPE NON NEGOCIABLE comme la liberté d'enseignement et l'interdiction de l'avortement.
On peut jouer longtemps au petit jeu des citations tronquées. Dans le même paragraphe de Caritas in veritate:
"sauvegarder les exigences et les droits des personnes et des familles émigrées et, en même temps, ceux des sociétés où arrivent ces mêmes émigrés."
L'ajout de "extra-européens" par la Ligue du Nord vient du fait que la dictature européenne interdit de distinguer entre le national et l'européen. Il n'est pas honnête d'en tirer quelque conséquence que ce soit.
Mgr Veglio, qui n'est même pas cardinal, et dont on connaît les opinions depuis longtemps, n'est pas "la voix du pape".
Catéchisme de l'Eglise catholique:
"Les autorités politiques peuvent en vue du bien commun dont elles ont la charge subordonner l'exercice du droit d'immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect des devoirs des migrants à l'égard du pays d'adoption. L'immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d'accueil, d'obéir à ses lois et de contribuer à ses charges."
L'ajout de "extra-européens" par la Ligue du Nord vient du fait que la dictature européenne interdit de DISTINGUER entre le national et l'européen. Il n'est pas honnête d'en tirer quelque conséquence que ce soit.
Distinguer ... ou discriminer ?
Ainsi donc l'Union Européenne interdit la discrimination entre européens au sein de l'Union. Et vous la qualifiez cependant de "dictature". Il me semble pourtant qu'une des caractéristiques de la dictature, définit comme un régime arbitraire et coercitif est justement de ne pas protéger les différentes parties du peuple des discriminations alors que la démocratie en tant que phénomène social égalitaire protège de la discrimination.
Paradoxe une fois de plus !
Mais si je comprend bien, un commerçant de nationalité italienne sera dispensé de l'obtention du certificat. Pourtant il doit bien exister des italiens qui parlent mal l'italien n'est ce pas ?
"Nicolas" alias "Rony" n'est qu'un troll.
Un état n'a en effet pas le droit de se comporter d'une manière discriminatoire envers ses propres citoyens, mais par contre dans la vraie démocratie ces citoyens ont LA LIBERTE de choisir (et de s'exprimer) sans devoir s'en justifier envers cet état, ce qui implique par principe la liberté de pouvoir se discriminer l'un envers l'autre.
Les différentes parties d'un peuple ne devraient donc pas du tout être protégées par l'état contre des discriminations que les citoyens s'infligent à eux-mêmes, car cela appartient à la liberté fondamentale de la démocratie véritable.
Mais l'Union Européenne ainsi que plusieurs états de cette union ont voter et appliquent malheureusement des lois tout à fait caractéristiques d'un régime totalitaire en exigeant cette justification envers ses citoyens à risque de sanctions pénales.
En ce qui concerne la politique qui soutient le phénomène social égalitaire, tout le monde a pu (et peut encore) en constater le résultat quand le mur de Berlin à été démoli et le spectacle de pauvreté et de sous-développement de l'Europe de l'est a (enfin) été visible pour tout le monde.
La politique de gauche suivie par l'Union Européenne présente beaucoup de similitudes . Et compréhensiblement il y a maintenant aussi la régression économique, fortement stimulées par l'immigration et l'islamisation incontrôlées.
Les amendements déposés par une députée de la Ligue du Nord à un décret-loi, ne sont qu'un effort légitime pour essayer de survivre la débâcle qui s'annonce de tout les cotés.
"Un état n'a en effet pas le droit de se comporter d'une manière discriminatoire envers ses propres citoyens, mais par contre dans la vraie démocratie ces citoyens ont LA LIBERTE de choisir (et de s'exprimer) sans devoir s'en justifier envers cet état, ce qui implique par principe la liberté de pouvoir se discriminer l'un envers l'autre."
"Les différentes parties d'un peuple ne devraient donc pas du tout être protégées par l'état contre des discriminations que les citoyens s'infligent à eux-mêmes, car cela appartient à la liberté fondamentale(...)"
Parfaitement juste, Lise. Le bien commun est d'abord protection de la liberté de chacun et de tous. Le bien commun doit assurer à chacun le droit d'agir selon sa conscience, donc de choisir ses partenaires sans contrôle de l'Etat.
Les mobiles psychologiques échappent totalement au pouvoir étatique.
En revanche, s'il pèse sur l'Etat l'obligation d'assurer à chacun ses besoins fondamentaux (vie, logement, habillement, santé etc.) sans aucune discrimination de race, de sexe, d'age, de religion (etc.) et dans une parfaite égalité, il n'a aucun titre supputer les mobiles en utilisant des statistiques et à prendre des dispositions répressives, violant la liberté élément fondamental du bien commun.
Sinon on fait du "bien commun" une sorte de léviathan qui n'a aucun caractère du "bien", ni de "commun".
Pouvez-vous nous citer vos sources, à moins que vos sources ne soient... vous. Auquel cas, je vous félicite.
Mes sources d'inspiration sont le compendium de doctrine sociale et ma culture personnelle laïque et juridique.
CEC : (catéchisme de l'Eglise catholique)
1907 [Le bien commun] suppose, en premier lieu, le respect de la personne en tant que telle. Au nom du bien commun, les pouvoirs publics sont tenus de respecter les droits fondamentaux et inaliénables de la personne humaine. La société se doit de permettre à chacun de ses membres de réaliser sa vocation. En particulier, le bien commun réside dans les conditions d’exercice des libertés naturelles qui sont indispensables à l’épanouissement de la vocation humaine : "ainsi : droit d’agir selon la droite règle de sa conscience, droit à la sauvegarde de la vie privée et à la juste liberté (...) " (GS 26, § 2).
Merci beaucoup Zozo pour votre appréciation et votre commentaire d'approfondissement bien intéressant.
Je n'ai pas de formation de juriste (mais scientifique), mais je me suis toujours bien intéressée en la matière, surtout depuis que nos gouvernements (et l'Union Européenne) nous soutirent petit à petit nos libertés fondamentales et en plus d'une manière quasi imperceptible pour le grand public.
En ce qui concerne mes sources, j'ai été entre autres fortement inspirée par les articles d'un de nos meilleurs juristes flamands (je suis Flamande), Matthias Storme (http://nl.wikipedia.org/wiki/Matthias_Storme) et en particulier pour ma conviction du droit de pouvoir discriminer, par sa conférence Molinari à Anvers (Antwerpen) le 27 janvier 2005, lors de la réception du 'Prix de la liberté" qui lui a été attribué.http://webh01.ua.ac.be/storme/vrijheidsprijs.html
Du texte original (en néerlandais) existe une traduction française que vous trouverez par le site donné, mais qui n'a pas été contrôlée par lui-même.
Merci beaucoup Zozo pour votre appréciation et votre commentaire d'approfondissement bien intéressant.
Je n'ai pas de formation de juriste (mais scientifique), mais je me suis toujours bien intéressée en la matière, surtout depuis que nos gouvernements (et l'Union Européenne) nous soutirent petit à petit nos libertés fondamentales et en plus d'une manière quasi imperceptible pour le grand public.
En ce qui concerne mes sources, j'ai été entre autres fortement inspirée par les articles d'un de nos meilleurs juristes flamands (je suis Flamande), Matthias Storme (http://nl.wikipedia.org/wiki/Matthias_Storme) et en particulier pour ma conviction du droit de pouvoir discriminer, par sa conférence Molinari à Anvers (Antwerpen) le 27 janvier 2005, lors de la réception du 'Prix de la liberté" qui lui a été attribué.http://webh01.ua.ac.be/storme/vrijheidsprijs.html
Du texte original (en néerlandais) existe une traduction française que vous trouverez par le site donné, mais qui n'a pas été contrôlée par lui-même.
Hier je reçus par la poste un rapport (mars 2010) d'un missionnaire, travaillant courageusement dans un pays Africain pour un projet de développement.
En première page je lis et je transcrit:
"Avec le Pape Jean-Paul II dans son discours à l'Assemblée générale des Nations Unies pour la célébration du 50ième anniversaire de sa fondation (5 octobre 1995), nous disons: 'La nation possède un 'droit' fondamental à l'existence', à 'garder sa propre langue et sa culture, par lesquelles un peuple exprime et défend ce que j'appellerai sa 'souveraineté spirituelle'. "
Que tout les français, les belges et tout les peuples de l'Union Européenne défendent à leur tour ce droit fondamental qu'on leur dérobe maintenant systématiquement par l'islamisation et l'immigration illimitées en combinaison avec les lois antidiscriminatoires.
Et que tout ceux qui veulent la preuve que nos lois antidiscriminatoires détériorent à fond notre société et n'ont pas du tout l'intention ni l'effet d'améliorer les relations entre les citoyen/hommes et de stimuler ou de sauvegarder la prospérité apportée par notre civilisation occidentale, je conseille vivement de lire avec beaucoup d'attention et de sens de sincérité le discours et l'analyse très approfondie, fondamentale et surtout très impressionnante du juriste Matthias Storme comme cité dans ma réaction précédente. Ce n'est pas pour rien qu'il a obtenu le 'Prix de la liberté'!
Je m'excuse auprès de Monsieur Ives Daoudal, de ne pas avoir aussi mentionné dans ma réaction précédente, comme il va de soi, le récit de sa conférence avec titre 'Comment une démocratie devient totalitaire', qui tout autant développe d'une manière très approfondie les sujets en discussion, mais en grande partie sur d'autres bases et faits concrets, qui sont également particulièrement intéressants et enrichissants.
Je ne découvre que petit à petit les richesses intellectuelles et spirituelles de ce blog et Monsieur Daoudal voudra bien me pardonner si certaines choses, mêmes importantes, m'échappent parfois.
@ Lise.
Mathias Storme est un professeur de droit, philosophe et avocat belge qui défend et promeut "le droit à la discrimination" comme droit fondamental de l'homme.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Matthias_Storme
Merci madame ou mademoiselle.
Cela nous change de l'idéologie française, en effet.
@ Lise
Vous n'avez pas à vous excuser de quoi que ce soit, et je n'ai rien à vous pardonner... Vous vous exprimez avec les références que vous voulez, surtout quand elles sont intéressantes...
Merci pour vos gentillesses, et bienvenue.
YD