Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Un drame, une loi

Quand il y a un drame, Sarkozy annonce une nouvelle loi. En outre, nous sommes en période électorale. Donc, puisqu'un policier a été tué, Sarkozy a annoncé une loi « pour que la peine réellement perpétuelle, je veux dire les trente ans, puisse s'appliquer systématiquement pour ceux qui portent atteinte à la vie d'un agent en charge de l'autorité publique ».

La peine réellement perpétuelle, c'est-à-dire 30 ans...

Et il a ajouté : « J'ai demandé aux fonctionnaires de police qu'à la moindre insulte, au moindre manque de respect, des conséquences judiciaires soient engagées. Avec le ministre de l'Intérieur, nous veillerons d'ailleurs à faire comprendre aux gens que quand on insulte un fonctionnaire de police, ou un militaire de la gendarmerie, ou un fonctionnaire derrière un guichet, si on accepte ces insultes, ça veut dire qu'on se prépare à accepter par la suite que la même personne soit frappée. Et si on accepte que la même personne soit frappée au prétexte qu'elle est fonctionnaire, alors on se prépare à ce qu'elle soit blessée. Et si on accepte ça, on a des assassinats. »

Et c'est avec ça qu'il croit piquer in extremis des voix au FN...

Commentaires

  • d'une part, la systématisation d'une peine est contraire à la tradition du droit français, qui se fonde sur l'individualité de la peine (chaque cas étant jugé particulier).
    D'autre part, les faits en cause, impliquant l'ETA, n'ont rien à voir avec la 2e partie de son discours, qui confond sciemment des actes relevant du terrorisme et/ou du grand banditisme avec les problèmes quotidiens de délinquance de rue que vivent les policiers au quotidien.
    C'est pour clà, qu'en tant que membre des forces de l'ordre, je ne partage pas les propos des syndicalistes policiers qui se servent de cet acte pour donner aussi dans l'amalgame. Je trouve même totalement déplacé de voir servi le discours récurrent sur les effectifs et autres dans les deux heures qui ont suivies le meurtre de notre collègue. C'était même à celui qui accèderait en premier aux médias. La petite guerre habituelle entre l'UNSA et Alliance. Ecoeurant.

Les commentaires sont fermés.