Avant l'Angélus, hier, Benoît XVI a commenté l'évangile du jour selon la forme ordinaire : l'écroulement d'une tour sur des passants, et ce qu'en dit Jésus :
Les malheurs, les événements funestes, ne doivent pas susciter en nous une curiosité ou une recherche de fautes présumées, mais doivent représenter des occasions pour réfléchir, pour vaincre l'illusion de pouvoir vivre sans Dieu, et pour renforcer, avec l'aide du Seigneur, son engagement à changer de vie. Face au péché, Dieu se révèle plein de miséricorde et ne manque pas de rappeler les pécheurs à éviter le mal, à grandir dans son amour et à aider concrètement leur prochain dans le besoin, pour vivre la joie de la grâce et ne pas trouver la mort éternelle. Mais la possibilité de conversion exige que nous apprenions à lire les événements de la vie dans une perspective de foi, animés d'une sainte crainte de Dieu. En présence de la souffrance et du deuil, la sagesse véritable est de se laisser interpeller par la précarité de l'existence et de lire l'histoire humaine avec les yeux de Dieu qui, ne voulant toujours que le bien de ses enfants, pour un dessein insondable de son amour, permet parfois que l'on éprouve de la souffrance pour conduire à un plus grand bien.