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« Il est parti »

Un présentateur de la BBC a fait sensation en racontant comment il a tué un jeune ex-amant atteint du sida parce que celui-ci souffrait trop, conformément au pacte qu'ils avaient conclu. Il l'a étouffé avec un oreiller, et lorsque le médecin est revenu, il lui a dit : « Il est parti. »

Cette expression est courante. On peut constater qu'elle est toujours utilisée, même par des personnes qui ne croient en rien.

Or : qui est parti ? Et où ?

Si l'on ne croit pas en l'âme immortelle, personne n'est parti : le corps qui était là est toujours là. Et le mort n'a pu partir nulle part.

C'est une expression toute faite ? Pas seulement. L'homme ressent malgré lui que la personne humaine n'est pas vouée à la mort. Et, malgré lui, il le dit.

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