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Bruno Gollnisch et « l’égalité » entre les hommes et les femmes

Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le rapport Tarabella (résolution sur l'égalité entre les femmes et les hommes)

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Oui, les femmes rencontrent des difficultés spécifiques. Mais comme d'habitude dans cette maison, en partant de bons sentiments et du constat d'une réalité, on arrive à une analyse déformée et des propositions délirantes.

C'est ainsi que ce rapport dépeint une société européenne caricaturale d'hostilité quotidienne et systématique aux femmes : les politiques de relances seraient sexistes, parce qu'aidant des secteurs à forte proportion de main d'œuvre masculine, les politiques de rigueur budgétaire, aussi, parce que touchant des secteurs publics féminisés... En revanche, silence absolu sur les conséquences pour les femmes d'une présence massive en Europe de populations immigrées dont la culture et les pratiques maintiennent la femme dans un statut inférieur, à des années lumières de nos valeurs et de nos conceptions.

Silence également sur les conséquences négatives pour les femmes de votre discours du « tout égalitaire » : elles perdent peu à peu les droits sociaux spécifiques et légitimes qu'elles avaient obtenus en reconnaissance de leur rôle de mères.

Et surtout, on ne se pose jamais la question de ce que les femmes « d'en bas » veulent vraiment et de la manière de leur donner un choix réel entre vie professionnelle et familiale, ou conciliation des deux : le salaire parental.

Enfin, quand je vois l'hystérie qui emporte nombre de nos collègues pour imposer partout l'avortement massif et obligatoire, hissé au rang de valeur essentielle d'une Europe en voie de suicide collectif, je me prends malgré moi à regretter que leurs mères n'aient pas avorté.

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