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Premier dimanche après l’Epiphanie

Je sais, dans le calendrier « extraordinaire », c'est la fête de la Sainte Famille. Mais je n'y ferai jamais. Il y a quelques semaines, j'entendais un prêtre grec-catholique s'exclamer : « Mais la Sainte Famille, ce n'est pas Jésus, Marie, Joseph ! La Sainte Famille, c'est le Père, le Fils, et le Saint-Esprit, la famille dans laquelle nous sommes entrés par le baptême ! »

Les bénédictins n'ont pas adopté cette fête ; ils ont gardé le dimanche dans l'octave de l'Epiphanie, devenu premier dimanche après l'Epiphanie. Dont le majestueux introït est un écho amplifié de celui de l'Epiphanie, célébrant le grand roi que viennent adorer les Mages et qu'ils ont reconnu comme tel sous la forme d'un petit enfant : « In excelso throno... » Sur un trône dans les hauteurs j'ai vu un homme, que la multitude des anges adore en chantant en chœur : voici celui dont l'empire est éternel...

Commentaires

  • Bonjour,

    De toute façon, je pense que les paroisses qui suivent ce calendrier fêtent l'Epiphanie aujourd'hui, donc ils ne fêtent pas la Sainte Famille.

  • Ben non, dans le calendrier extradordinaire, c'était bien ce matin la solennité de l'Epiphanie, où l'on exalte la "manifestation" du Christ.

    Superbe sermon d'ailleurs, ce matin, où l'on nous a rappelé que cette fête de l'Epiphanie était au moins d'égale importance, sinon plus importante que Noël : C'est la manifestation au monde entier de la présence du Sauveur. A noter que cette fête, tout comme celle du Christ Roi avec laquelle elle a des points en commun (Manifestation de la royauté du Christ) a largement été mise de côté depuis quarante ans, car, dans le nouveau catéchisme, elle gêne...

  • Mise au point:

    Dans le calendrier selon la forme extraordinaire, ce jour est le dimanche de la Sainte Famille. Mais pour les bénédictins (et peut-être d'autres ordres religieux) c'est le premier dimanche après l'Epiphanie.

    L'Epiphanie, c'est le 6 janvier.

    Dans les paroisses des diocèses de France, on célèbre ce dimanche la solennité transférée de l'Epiphanie.

  • Je suis d'accord avec Daoudal. Marine Le Pen.

    Voilà, voilà... c'est les deux conditions nécessaires et suffisantes pour qu'un commentaire ne soit pas supprimé de ce lieu (essayez de remplacer la fifille à Papa par l'ex-lieutenant "félon", Bruno Mégret, et vous verrez ; aujourd'hui, j'ai fait fort : douze commentaires, neuf supprimés ; j'atteint aux scores obtenus précédemment au « Nouvel Observateur », à « Libération », mais pas encore au « Monde » -- 100 % de censure : j'ai jamais fait mieux ; dans un monde soviétique idéal, peut-être, un jour). Mais après tout, c'est « le blog d'Yves Daoudal », il y fait ce qu'il veut, y compris se ridiculiser ; car ce qu'il ignore, c'est que les commentaires supprimés sont dupliqués, ailleurs, en sûreté, inatteignables : double peine, donc.

    Ridicule amplifié par le fait que les faussaires (ce qui fait notre délice à nous autres, exégètes non confessionnels, reconstituant les Évangiles tels qu'ils étaient, pouvaient être, avant falsifications : ainsi, avez-vous déjà entendu parler ailleurs que chez moi -- et donc dans ce « blog » -- d'André, frère de Jésus ? Non, bien sûr ; pourtant Joseph l'Apostat le connaît bien, il l'évoque -- confronté au dogme de la falsification ancienne (au moins IIe siècle) et l'exigence de vérité, l'Apostat (il ne l'était pas encore à l'époque, je crois) entourloupe -- discrètement dans son ouvrage : cherchez bien...) procèdent tous de la même façon : comme des blaireaux ; ils laissent une trace de leurs forfaits, qu'ils s'appellent « Don't miss », « Causeur », « Libération » ou Daoudal.

    Bon, le plus simple serait de me bloquer en écriture, mais ça, vous ne devez pas savoir faire  ; je vais demander à un de mes vieux ennemis, un socialocommuniste du nom de Dominique (prénom) Didier (patronyme ; « nom de famille », comme il dit dans son délicieux jargon rocardoïde, vous savez, ce type qui voulait légiférer sur la française langue ; la française langue qui lui a mis bien profond depuis) qui lui aussi à un « blog » chez « Haut et fort » (pas tant que ça, finalement) du nom de « monsu desiderio » (et où il procédait comme vous : en éradiquant mes messages, tout en en tenant compte...) de vous conseiller -- entre guillöus, vous devriez vous comprendre ; ça transcende les bords politiques --, si l'hébergeur autorise ça, le blocage préventif. (Mais peut-être est-ce contre sa philosophie ? allez savoir, une fois.)

    En tout cas, vous m'ôtez un souci, un gros souci : je suis en pleine période d'abonnements à tour de bras – « Siné-Hebdo », « Charlie-Hebdo », « Causeur », « le Canard enchaîné », « le Figaro », « Courrier international », la « London Book Review «, « Newsmax » et d'autres ; j'envisageais de négocier quelque chose pour « Daoudal Hebdo »-papier ; b'en, ce s'ra sans moi, le camarade Soviet ; et pendant que j'y suis, « RIVAROL », peut-être pareil ; après tout, tout ça c'est de la même farine fascistoïde marinolepéniste ; mais alors, pourquoi financer financièrement (ça insiste) des torchons comme « Siné » ou « Charlie » ? b'en, justement, de ces torchons, on n'attend et n'attendait rien. « On n'est jamais trahi que par les siens. »

    Ne vous cassez pas pour ce « blog », je n'y interviendrai plus directement ; seulement dans son site-miroir...

  • Petit rappel.

    1 Mon blog n'est pas un exutoire.

    2 Je supprime, non pas les commentaires de ceux qui ne sont pas d'accord avec moi (c'est facile à vérifier), mais les commentaires qui ne respectent pas l'Eglise catholique, la religion catholique, la doctrine catholique, les commentaires injurieux pour des tiers, et les commentaires qui peuvent tomber sous le coup de la loi.

    3 Je peux bloquer les commentaires de tel ou tel d'un seul clic.

  • Bravo Ysengrin, vous avez écouté la même et superbe homélie que moi ! L'Epiphanie est plus importante même que Noël en ce qu'elle est la manifestation du Messie reconnu, adoré par les mages qui représentent toutes les nations.A Noël, seuls les bergers sont dans la crêche, ils ne sont pas venus de loin, ils représentent le peuple juif qui adore le Rédempteur.L'Eglise, après le concile, a modifié le calendrier et ne célèbre plus l'Epiphanie le 6 janvier mais le 3.Le fait que le dimanche qui suit le 6 soit celui de la Sainte Famille n'enlève en rien qu'on puisse célébrer la solennité de l'Epiphanie, si j'ai bien compris.
    A noter que dans les pays hispaniques, ce sont les rois mages qui apportent des cadeaux aux enfants, non pas le 25 décembre mais le 6 janvier.
    BONNE ANNEE A TOUS !

  • "L'Eglise, après le concile, a modifié le calendrier et ne célèbre plus l'Epiphanie le 6 janvier mais le 3."

    Non. L'Epiphanie, c'est toujours le 6 janvier. La preuve:

    ROME, Vendredi 8 janvier 2010 (ZENIT.org) - Nous publions ci-dessous le texte de l'homélie prononcée par Benoît XVI mercredi 6 janvier, solennité de l'Epiphanie, au cours de la messe qu'il a présidée en la basilique Saint-Pierre.

    Chers frères et sœurs !
    Aujourd'hui, solennité de l'Epiphanie, la grande lumière qui rayonne de la Grotte de Bethléem, à travers les Mages venus d'Orient, inonde toute l'humanité. (...)

  • Je crois que l'épiphanie a été reportée à un dimanche dans le nouveau calendrier. Moi qui crois que l'épiphanie, a vraiment eu lieu le 6 janvier de l'an un, j'aurais été déçu.

    Noël a toujours été fêté un 25 décembre, mais certaines églises orientales l'avaient solennisé en une seule fête le 6 janvier (Noël + Epiphanie), le pape est intervenu pour exiger que ces églises fêtent Noël le 25 décembre et ensuite l'Epiphanie le 6 janvier. C'est ce qui permet à certains dont des chrétiens inconscients et des anti-chrétiens de dire que la date de Noël est arbitrairement fixée par la papauté. C'est une falsification de la décision du pape.

    Fêter Noël est obligatoire pour un catholique. Je ne pense pas que cette fête soit moins importante que l'Epiphanie, même si elle est intime et familiale, alors que l'Epiphanie est une fête publique avec la participation d'hommes publics.

    Noël au moins et sans doute l'Epiphanie sont aussi des fêtes de la Sainte Vierge. Fête de la mère qui met au monde son premier né et fête de la royauté du Christ qu'une femme présente. La leçon de théologie est insérée dans des récits d'événements historiques (au contraire de la fête "intellectuelle" du Christ-Roi inventée par Pie XI)

    "Mt 2,11. Et, entrant dans la maison, ils trouvèrent l'Enfant, avec Marie Sa Mère, et, se prosternant, ils L'adorèrent; puis, ayant ouvert leurs trésors, ils Lui offrirent pour présents de l'or, de l'encens et de la myrrhe." (Saint Mathieu traduction Fillion du site "magnificat")

    C'est donc clairement une fête de la Sainte Vierge qui présente son Fils aux officiels et, par eux, au monde entier. Il est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Par des actes de volontés libres les rois librement l'adorent et se prosternent devant Lui. Ils sont des rois, c'est-à-dire des chefs publics, mais aussi des mages, c'est-à-dire des savants, des sages et il reconnaissent qu'il est leur Roi commun et leur maître intellectuel et spirituel.

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