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Le Baptême du Seigneur

Je ne puis contenir ma joie, je suis transporté d'enthousiasme ; peu s'en faut que, tout comme Jean, je me mette à annoncer la bonne nouvelle : bien que je ne sois pas un précurseur, je viens pourtant du désert ! Le Christ est illuminé, avec lui lançons des éclairs. Le Christ est baptisé, avec lui descendons, pour remonter avec lui.

Jean baptise, Jésus s'approche, peut-être bien pour sanctifier aussi le Baptiste, en tout cas, - et cela éclate aux yeux -, pour sanctifier tout le vieil Adam, en l'ensevelissant dans l'eau. Pour sanctifier, dis-je, avant eux et à cause d'eux le Jourdain. Comme il était esprit et chair, il consacre par l'Esprit et par l'eau. Le Baptiste se récuse malgré l'insistance de Jésus. « C'est moi, réplique-t-il, qui ai besoin d'être baptisé par toi. » La lampe parle au Soleil, la voix s'adresse au Verbe.

Jésus remonte de l'eau. Il en fait remonter le monde avec lui, et il voit s'ouvrir les cieux, qu'Adam avait fermés pour lui-même et pour les siens, tout comme fut fermé le paradis par l'épée de feu. Et l'Esprit atteste la divinité, car il court vers celui qui lui ressemble. Et la voix vient du ciel: de là en effet vient celui à qui témoignage est rendu.

(Saint Grégoire de Nazianze)

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