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Copenhague, le pétrole irakien et le Club de Rome

Pendant qu'on bavarde à Copenhague sur les effroyables méfaits du gaz carbonique, l'Irak distribue ses champs de pétrole...

L'Irak va pouvoir produire en théorie 12 millions de barils de pétrole par jour en 2016 après l'attribution vendredi et samedi de sept champs pétrolifères à des compagnies étrangères qui font leur retour après 35 ans d'absence.

Avec sept champs sur dix attribués, l'Irak est assuré de produire 4,765 millions de barils par jour (mbj) supplémentaires dans les prochaines années. Actuellement, il n'extrait que 2,5 mbj. En tenant compte du premier appel d'offres de juin pour trois champs, "la production de l'Irak atteindra dans six ans 12 mbj ce qui en fera le premier producteur au monde", a déclaré à la presse le ministre irakien du Pétrole Hussein Chahristani.

Les vainqueurs de ces enchères publiques sont les compagnies chinoises, russes, malaisiennes et l'anglo-néerlandaise Shell alors que le grand perdant est la compagnie française Total, qui n'obtient que 20 % d'un site.

Il reste encore 50 champs pétroliers à attribuer.

Il y a exactement 40 ans, les prédécesseurs des experts qui font les gourous à Copenhague étaient les experts du Club de Rome. Ils affirmaient, en 1969, que dans 30 ans (donc en 1999) il n'y aurait plus une goutte de pétrole dans le monde. A grand renfort de graphiques et de statistiques. Les chiffres servaient déjà l'idéologie aujourd'hui dominante.

Commentaires

  • Tant mieux qu'il reste du pétrole! Mais faut pas être un prix nobel pour comprendre que une ressource qui se génère en plusieurs millions d'années et qui est extraite en quelques dizaines d'années se tarit nécessairement un jour.

    Le problème du pétrole est que ca disparait et (peut-être) c'est pas bon pour Gaïa la Grande. Si on accepte de se passer de la seconde conclusion, il reste de toute façon que ca disparait tranquillement...

    L'après pétrole - dont personne ne sais vraiment quand il va se produire - est une réalité qu'il ne faut pas sous-estimer, et c'est la raison d'être des projets comme Iter à cadarache (fusion nucléaire), ou du laser Mégajoule dans le sud-ouest.

    Mais dire que l'irak à bien raison de vendre son pétrole partout parce que ca pollue pas, c'est une analyse apparemment étroite de la question.

    Je vous invite M. Daoudal à prendre le temps (assez long) de regarder la première partie de la conférence suivante : http://storage02.brainsonic.com/customers2/entrecom/20080227_Spie/session_1_fr_new/files/index.html (de M. Jancovici pour qui j'ai un regard qui frôle la condescendance) et aussi celle de M. Courtillot (celle de Nantes ou de Starsbourg - cf youtube), cela vous permettrai grosso modo d'être peut-être plus rigoureux dans vos analyse.

    Je suis ce que le tout venant appel un scientifique et franchement... vos approximations et coupe à la hache dans des sujets aussi méticuleux, ca gonfle...

  • "Tant mieux qu'il reste du pétrole! Mais faut pas être un prix nobel pour comprendre que une ressource qui se génère en plusieurs millions d'années et qui est extraite en quelques dizaines d'années se tarit nécessairement un jour."

    Je vous félicite Vince d'avoir connu des gens qui peuvent témoigner de ce qui se passait il y a des millions d'années. Moi je n'y étais pas et je ne connais personne qui y ait été, ni aucun document qui témoigne des millions d'années.

    En revanche je connais des hâbleurs et des charlatans déguisés en "scientifiques" qui vous refont l'histoire du monde "comme si vous y étiez", mais qui ne font que parler à notre imagination.

    Monsieur Daoudal est donc très sérieux et très fiable bien plus sérieux et bien plus fiable que les hâbleurs ennemis de l'homme auxquels vous faites allusion.

    D'autant que le pétrole n'est une ressource que parce que l'homme l'exploite, pendant des milliers d'années, il n'a été d'aucun secours (et ça ce n'est pas de la hâblerie, c'est de l'histoire), il n'était pas une ressource.

  • A Vince

    Il n'y avait aucune "analyse" dans ma note mais deux informations. La première, tirée d'une longue dépêche de l'AFP, sur le fait que l'Irak va produire des records de pétrole. La deuxième est une vérité historique sur le Club de Rome en 1969. Je ne vois pas où sont les "approximations". On peut certes préciser que le Club de Rome s'en tenait aux réserves connues de pétrole, mais alors il s'est également lourdement trompé sur les réserves irakiennes, pourtant bien visibles...

  • @Onésime, comme on dit chez les politiciens, je vous remercie pour votre intervention.

    M. Daoudal, la juxtaposition de ces deux informations donne a penser que vous liez deux idées (ces cons du club de Rome vs les questions écologiques).
    Je me fiche éperdument du club de Rome et de leurs prévisions, je parle du danger que nous courons à déprécier la science au delà de ce qu'elle mérite, et en tant que journaliste, vous prenez une grande responsabilité à ce jeux là.

    @Onésime: nan, sans blague, je me repète, merci...

  • @ Vince

    "de M. Jancovici pour qui j'ai un regard qui frôle la condescendance"

    Je ne comprends pas ce que vous voulez dire : Est ce que vous lui témoignez peu d'estime ? Alors, pourquoi mettre un lien sur une "conférence" ?

    J'interviens, car, il y a de nombreuses années, j'ai eu l'occasion de croiser cette personne, à titre professionnel. Eh bien, le voir maintenant s'agiter comme un "monsieur scientifique du réchauffement climatique" n'est vraiment pas bon signe pour la théorie du réchauffement climatique...

  • @ Onésime

    "En revanche je connais des hâbleurs et des charlatans déguisés en "scientifiques" qui vous refont l'histoire du monde "comme si vous y étiez", mais qui ne font que parler à notre imagination."

    Excellent !

  • Monsieur Ysengrin,

    Ce personnage est un "faiseur" de compte, un vendeur d'alarmisme ou un crétin selon le vocabulaire que vous préférez, à mes yeux.
    Cependant, il officie là ou peut ont accès et a donc une "parole longue portée". Ainsi, son analyse doit être prise en compte pour se faire une idée du spectre des positions que nous avons face à nous.

    Grosso modo, c'est ce qu'Onésime appel un charlatan.

  • @ Vince

    Nous sommes parfaitement d'accord !

Les commentaires sont fermés.